Esteban Ocon malchanceux à Bakou s'en sort avec de mauvais résultats

F1. Contraint d’effectuer plusieurs changements sur sa monoplace sous régime de parc fermé, Esteban Ocon n’a rien pu faire et est resté bloqué en bas de classement pendant tout le week-end.

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Contraint d’effectuer son arrêt obligatoire, Esteban Ocon a dégringolé en 14e position du Grand Prix.
© Alpine / Contraint d’effectuer son arrêt obligatoire, Esteban Ocon a dégringolé en 14e position du Grand Prix.

Esteban Ocon a vécu une véritable descente aux enfers pendant ce week-end en Azerbaïdjan. Sa malchance a commencé dès vendredi lors de l’unique séance d’essais libres. Après le drapeau rouge causé par son coéquipier, Esteban Ocon est resté au garage, pour des vérifications en prévention d’un éventuel problème hydraulique. Il a ensuite effectué des qualifications correctes en échouant à la porte de la Q3. Le pilote français devait ainsi partir 12e sur la grille de départ de dimanche. Mais ça s’était avant qu’Alpine n’effectue des changements sous régime de parc fermé obligeant le Français à s’élancer depuis les stands pour les deux courses : le Sprint et le Grand Prix.

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Un sprint qui compte pour du beurre

Conscients qu’ils n’allaient pas marquer de points, Ocon et son équipe ont profité de la course sprint pour effectuer des tests.

« C’est clair qu’on a pas eu une bonne course. On a essayé de prendre le maximum d’informations, on a changé énormément la voiture entre la qualif de ce matin et la course. Vu qu’on allait pas marquer de points en partant de derrière, on a essayé quelque chose de différent. On a vu comment les pneus tendres fonctionnaient, on a des bonnes data, on va se regrouper ce soir et prendre les bonnes décisions pour demain, » déclarait-il pour Canal+ samedi soir.

Une stratégie curieuse

Optimiste que les améliorations apportées par son équipe lui permettent de se rattraper pour le Grand Prix il n’en a finalement rien été. Remonté jusqu’en neuvième position, le pilote normand a choisi la stratégie d’attendre le dernier moment pour s’arrêter au stands changer les pneus durs qu’il trainait depuis le début de course. Une safety car ou autre fait de course qui aurait pu jouer en sa faveur n’est jamais arrivé. Contraint d’effectuer son arrêt obligatoire, il a dégringolé en 14e position, ralenti par les photographes dans la pitlane au moment de son changement de pneu, dans le tout dernier tour de la course. Le français a fait savoir son mécontentement.

Après le Grand Prix cauchemardesque de Melbourne c’est un autre week-end noir pour Esteban Ocon et Alpine qui tenteront de se rattraper la semaine prochaine à Miami.

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