Grand Prix d'Arabie Saoudite - Le Top / Flop de la rédaction
F1. Max Verstappen a remporté une deuxième victoire consécutive en autant de course cette saison ce samedi à Djeddah. L'occasion pour nous de revenir sur ceux qui ont brillé lors de ce week-end ainsi que sur ceux qui ont malheureusement connu des mésaventures. Voici le Top / Flop de la rédaction du Grand Prix d'Arabie Saoudite.
Le TOP 3 :
1. Bearman, la belle histoire saoudienne
Retenez bien ce nom ! Invité surprise de la grille de départ pour pallier au forfait du convalescent Carlos Sainz, Oliver Bearman a parfaitement réussi son baptême dans la catégorie reine.
Le Britannique, qui a pris place dans la deuxième monoplace rouge à compter des EL3, a manqué de très peu un passage en Q3 échouant au 11ème rang ce qui, au vu de son inexpérience et son jeune âge, était déjà une bonne performance.
Mais qu'à cela ne tienne, le pilote Prema en Formule 2 a réalisé une course pleine de panache en nous offrant de magnifiques dépassements puis en résistant au retour en trombe de Norris et Hamilton, excusez du peu, pour aller cueillir une superbe 7ème place !
Chaudement félicité par ses aînés, notamment par son coéquipier Leclerc, lui aussi auteur d'une très belle course, c'est surtout en interne que Bearman a marqué de gros point, en rendant à Vasseur la confiance qu'il a placé en lui. Un futur titulaire en F1? Une question de temps dirons nous !
2. Verstappen une nouvelle fois seul sur sa planète
Les week-end de course se suivent et se ressemblent pour le triple champion du monde. En effet, le Néerlandais a signé sa première pole position à Djeddah, en s'offrant au passage le record absolu du circuit. Le lendemain, Mad Max a une nouvelle fois rendu une copie parfaiteen s'imposant sans trembler devant son coéquipier Pérez, qui assure à Red Bull un deuxième doublé en autant de courses cette saison.
Si en interne les choses semblent beaucoup moins roses, le plan sportif de l'écurie autrichienne se porte toujours pour le mieux pour elle comme pour son pilote vedette.
3. Hülkenberg offre un précieux point à Haas
Le resserrement des performances en haut de tableau n'offre que peu d'opportunités aux petites écuries de marquer des points en ce début de saison. C'est pourquoi saisir la moindre occasion d'inscrire chaque point sera crucial pour ces dernières. Et c'est ce qu'à réussir à faire Haas ce samedi avec Nico Hülkenberg.
Le pilote allemand, victime d'ennui mécanique en qualification ne le plaçant que 15ème, a réalisé une course sublime en optant pour une stratégie décalée au moment de la voiture de sécurité déclenchée par Lance Stroll. Hulk a été l'un des 4 pilotes a tenté de ne pas s'arrêter et continuer avec son train de médiums.
Loin derrière les meilleurs mais largement devant ses rivaux direct, le pilote Haas a profité également d'un superbe jeu d'équipe de Magnussen (très limite sur certaines de ses manœuvres ) pour s'octroyer un arrêt gratuit et repartir des stands sans trembler pour aller cueillir le point de la 10ème place et permettre à son écurie américaine de se placer 6ème au classement Constructeurs.
Inespéré mais mérité pour les hommes d'Ayao Komatsu !
Le FLOP 3 :
1. A quand la fin de la mascarade Lance Stroll ?
On ne cesse de ressasser la même rengaine chaque année. Les performances insuffisantes de Lance Stroll commencent sérieusement à devenir risibles. Si le Canadien a franchi le stade de la Q3 vendredi, il s'est tout de même fait balayer par 7 dixièmes par son double champion du monde de coéquipier.
Et le lendemain, après un envol raté, rattrapé par un dépassement sur Tsunoda, le pilote Aston Martin a refait exactement la même erreur qu'en essais libres en tapant le mur, brisant sa suspension avant gauche et l'envoyant illico presto dans les TecPro.
Après avoir déjà coûté la quatrième place au championnat constructeurs à son écurie l'an passé, le pilote canadien, bien que soutenu par son père propriétaire de l'écurie mais avide de succès, va devoir rapidement se ressaisir pour son bien et celui de son écurie.
2. Ricciardo porté disparu
Si l'écurie Racing Bulls en elle-même pourrait être dans les Flops tant on en attendait trop de l'ancienne AlphaTauri, il faut dire que Daniel Ricciardo a vraiment reflété à lui seul les difficultés de l'écurie tant en course qu'en qualifications. Battu largement par Tsunoda en qualifs, l'Australien a été inexistant toute la course, pas aidé par un arrêt au stand interminable de son équipe au moment de la Safety car.
L'ex pilote Red Bull doit lui aussi retrouver le niveau qu'on lui connaissait il y a quelques années s'il veut prétendre à revenir dans l'écurie mère en qualité de numéro deux. C'est pour l'instant bien mal engagé.
3. La fiabilité plombe encore un peu plus Alpine
On en attendait pas beaucoup du côté performance dans le camp tricolore ce week-end tant Bahreïn eut été la douche froide pour tout un chacun. Mais si en plus de cela la fiabilité commence à faire défaut à l'écurie d'Enstone, le redressement pourrait être encore plus difficile que prévu !
Qualifiés 17ème et 18ème, les Alpine étaient moins loin que le week-end précédent sur un tour. Mais dès le tour de formation, la boîte de vitesses de Pierre Gasly a donné des signes de faiblesses jusqu'à forcer le Normand à l'abandon dès la fin du premier tour de course.
De son coté, Esteban Ocon a réalisé une très bonne course au vu du matériel mis à sa disposition, luttant un temps pour la porte des points avec Kévin Magnussen mais peu à peu éclipsé par ses concurrents en fin de Grand Prix.
Comme le disait Enzo Ferrari « If you want to finish first, first you have to finish » ( Si tu veux terminer premier tu dois premièrement terminer), et c'est donc primordial pour Alpine de s'améliorer sur la fiabilité si elle veut redresser le volant de sa monoplace à la dérive. La route est encore infiniment longue pour le constructeur français !
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