F1 – Des efforts qui finissent par payer pour Lando Norris

Au bout de 109 Grand Prix et après avoir fini huit fois deuxième en Formule 1, Lando Norris s’est offert sa toute première victoire lors du Grand Prix de Miami, dimanche. Le pilote McLaren a réussi à prendre le meilleur sur Max Verstappen et Charles Leclerc, avec plus de 7 secondes d’avance sur le triple champion du monde.

Parti cinquième sur la grille de départ ce dimanche, Norris a su profiter d’une course assez animée. Dés le départ, Sergio Pérez était tout proche de taper la voiture de son coéquipier Max Verstappen. Plus de peur que de mal, le premier virage s’est finalement bien passé.

Il a fallu attendre le 29ème tour pour qu’un accrochage se produise entre Logan Sargeant de Williams et Kevin Magnussen. L’accident a donc fait sortir la voiture de sécurité pour le plus grand plaisir de Norris. En profitant de la safety car, le pilote McLaren a pu faire peau neuve avec de nouveaux pneus.

Après s’être remis correctement sur le circuit, Norris s’est tout simplement envoler devant Max Verstappen en creusant un écart de plus en plus considérable.

La victoire est enfin là pour le pur produit de la maison McLaren, qui a su se battre et cela depuis de nombreux Grand Prix. Il n’a effectivement pas pu cacher sa joie à l’arrivée.

« C’était une course difficile avec beaucoup de concentration. Je ne bois pas pendant la course j’ai peut-être perdu 3 kg aujourd’hui (dimanche) et ma voix me fait mal » confie-t-il au micro de Canal + après son cri à la radio lors de sa victoire quelques minutes plut tôt.

Quand les efforts finissent enfin par payer

« C’est un jour spécial pour moi. Pour toutes les personnes qui m’ont aidé. Ma mère, mon père, ma famille. Beaucoup de travaille, de temps d’effort pour en arriver là. J’ai eu beaucoup d’opportunités ces dernières saisons mais je n’ai jamais eu ce dernier step. Aujourd’hui j’ai mis tout bout à bout, nous avons été parfait dès le premier tour. Je suis très heureux », a-t-il rajouté à l’issu de la course.

Félicité par tous les mécaniciens et par son patron, Zak Brown, le Britannique peut enfin souffler après quinze podiums et cette première victoire au bout de son 110eme Grand Prix.