Le halo a encore évité un drame ce weekend en F2

Ce week-end en F2 a été marqué par la maîtrise Oliver Bearman qui fait carton plein et remporte les deux courses en Azerbaïdjan. Le halo, instauré en 2018, a encore empêché qu'un drame se produise à Bakou.

Le halo a encore évité un drame ce weekend en F2

Instauré à l’aube de l’année 2018 de Formule 1, le halo n’a pas fait l’unanimité, bien au contraire. Il a été pendant longtemps décrié par le microcosme de la F1. Mise en place après le tragique décès de Jules Bianchi en 2015, le halo fait ses preuves à plusieurs reprises et montre qu’il à l’heure actuelle absolument indispensable pour la sécurité des pilotes.

Et ce week-end F2, il a encore démontré toute l’étendue de son importance. Une première partie de course de F2 tronquée par l’accident de Richard Verschoor, la crevaison de Maloney et surtout la sortie de piste de Roy Nissany qui achève sa course dans le mur. L’accident de ce dernier provoque la sortie de la voiture de sécurité. À la relance, Dennis Hauger mène devant Martins suivi de près par les deux pilotes Prema. Malheureusement pour les deux pilotes en tête, ils vont tous les deux un petit peu trop large, pour se retrouver finalement dans le mur. Mais l’accident ne s’arrête pas là ! Derrière aussi les dégâts sont importants, Théo Pourchaire, Arthur Leclerc et Jack Doohan ne verront pas l’arrivée de cette course sprint. Et celui qui a évité le drame, c’est bien Jehan Daruvala. 5e au restart, il est totalement impuissant et ne peut éviter la voiture aux couleurs d’Alpine de Victor Martins. Cet accident provoque le soulèvement de la monoplace numéro 6, qui passe au-dessus de la tête de Jehan Daruvala.

Un drame évité de peu, qui montre encore une fois que le halo est indispensable en F1, bien qu’à l’époque, certains pilotes critiquaient publiquement la pièce en alliage et en carbone. Mais 5 ans après son inauguration, le halo fait l’unanimité, même pour ceux qui étaient opposés à son installation au départ.

« Il y a quelques années, je n’étais pas favorable au halo, mais c’est la meilleure chose que nous ayons introduite en F1, a tenu à préciser Grosjean. Sans cela, je ne pourrais pas vous parler aujourd’hui », déclarera Romain Grosjean après son accident à Bahreïn.

Le halo peut supporter une charge de 12 tonnes et vient donc protéger les cervicales des pilotes pendant que le casque protège le crane de tout impact ou toutes pièces de débris envoyées lors d’un accident par une autre monoplace.

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