L'Afrique du Sud lance un processus d'appel d'offres pour un retour en F1

Le gouvernement sud-africain a lancé un processus d'appel d'offres pour trouver des organisateurs potentiels, en vue d'accueillir à nouveau un Grand Prix de Formule 1 dans le pays.

Le ministère des Sports, des Arts et de la Culture (DSAC) a constitué un Comité de Pilotage de l'Appel d'Offres pour la F1 (F1 BSC), chargé d'identifier les promoteurs susceptibles de permettre le retour de l'Afrique du Sud au calendrier de la F1. Le dernier Grand Prix organisé dans le pays remonte à 1993 sur le circuit de Kyalami.

Une volonté de revenir

Malgré plusieurs tentatives infructueuses ces dernières années, le gouvernement a réaffirmé son intérêt pour un partenariat avec la direction de la F1. Après des discussions exploratoires entre des représentants sud-africains et le PDG de la F1, Stefano Domenicali, lors du Grand Prix d'Azerbaïdjan de l'année dernière, le ministère des Sports a fait un pas de plus en annonçant un appel d'offres formel.

Un document de 37 pages décrit les exigences pour organiser une course, notamment des critères d'infrastructures, de durabilité et de transport public.

Les exigences principales :

- Lieu emblématique : proche d'une grande ville avec un accès au transport public et un respect des critères de durabilité.
- Capacité : jusqu'à 125 000 spectateurs par jour.
- Circuit : entre 4,5 et 5,5 km, avec une ligne droite d'au moins 1 km.
- Durée : contrat de 10 ans, à partir de 2026 ou 2027.

Les promoteurs intéressés doivent soumettre leurs propositions avant la fin du mois, après quoi le comité de sélection établira une liste restreinte.

Quelles options possibles ?

Deux villes ont été citées. Kyalami : Situé près de Johannesburg, le circuit a engagé Apex Circuit Design pour le mettre aux normes FIA Grade 1. Le Cap : Des projets incluent un circuit urbain autour du front de mer ou une piste spécialement construite à l'extérieur de la ville.

Malgré l'intérêt de la F1 pour un retour en Afrique, et des discussions similaires en cours au Rwanda, la concurrence internationale est rude. Des pays comme la Thaïlande et la Corée du Sud cherchent également à intégrer le calendrier.

Le calendrier 2026 semble déjà saturé, mais des créneaux pourraient se libérer en 2027 avec des ajustements, tels que l'intégration du Grand Prix de Belgique dans un système de rotation.

Si le projet aboutit, cela marquera le retour tant attendu de la F1 sur le continent africain, offrant une opportunité exceptionnelle pour le sport et la région.

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