Vers une interdiction du DRS à Monaco ?

Selon Autosport, l’utilisation du Système de Réduction de Trainée, plus connu sous le nom de DRS, pourrait être interdite lors du Grand-Prix de Monaco, pour raisons de sécurité.

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Vers une interdiction du DRS à Monaco ?

Les caractéristiques uniques du circuit de Monaco – la proximité des murs et l’absence de véritable ligne droite – auraient suscité l’inquiétude chez les pilotes quant à leur sécurité, notamment lors des essais libres et en qualifications où l’utilisation du système se fait sans aucune restriction. La qualification jouant un rôle essentiel à Monaco, les pilotes pourraient en effet être tenté de prendre tous les risques avec le DRS afin de bénéficier de la meilleure position de départ possible.

Si la décision n’a rien d’officielle pour le moment, le sujet pourrait être discuté à l’occasion du Grand-Prix de Turquie et semble avoir toute l’attention de la FIA.

Toujours est-il qu’après un Grand-Prix d’Australie peu convaincant, le DRS a fait ses preuves en Malaisie et surtout en Chine où le nombre de dépassements a atteint des records. Ainsi, pour Nico Rosberg, « la Formule Un a fait un travail brillant. »

« Il n’y a personne pour dire que les courses sont ennuyeuses. Ca dépasse à gauche, à droite, au milieu… partout. […] Les gens en charge ont rendu ce sport plus excitant encore que l’an dernier, et c’est formidable pour les fans et tout le reste » s’enthousiasme le jeune allemand avant de proclamer qu’il s’agissait sans doute – avec les pneus Pirelli – « de la meilleure idée » qu’a jamais eu la Formule Un.

Pourtant, le DRS ne s’est pas fait que des amis aussi enthousiastes que Nico Rosberg. Ainsi, Niki Lauda l’avait-il qualifié d’idée « la plus stupide » tandis que, récemment, Olivier Panis s’inquiétait de sa dangerosité.

« Je ne l’aime pas ! » déclare le français à GPUpdate. « Sérieusement, si vous voulez avoir des dépassements comme en Chine, il faut le faire grâce au circuit : si on met une épingle avant une longue ligne droite, bien sûr, il y aura des dépassements. »

L’ancien pilote Ligier, vainqueur surprise à Monaco en 1996, pense, comme de nombreux pilotes en début de saison, qu’il y a désormais trop de tâches à effectuer à partir du volant : « Comparé à ce qu’ils faisaient avant, je pense que c’est plus dangereux et je ne me sens pas en accord avec cette ‘philosophie’. […] D’autant que, si jamais le système fait défaut, ça peut devenir plutôt dangereux, spécialement dans les courbes à grande vitesse. »

Ainsi, Fernando Alonso a-t-il été victime d’un bogue électronique, en Chine, son aileron étant resté ouvert dans l’épingle en bout de ligne droite, ce qui n’était pas censé être le cas.

« Je ne comprends pas vraiment qui prend ce genre de décision et si le gars fumait quelque chose avant de la faire », ironise le français. « Je ne pense vraiment pas que la F1 ait besoin de ce type de nouveauté. J’ai entendu de nombreux pilotes s’en plaindre et je suis d’accord avec eux. […] Je pense qu’il est trop dangereux par rapport au spectacle qu’il génère. »

Olivier Panis devra pourtant essayer de s’y faire parce qu’après le Grand-Prix de Chine, le système DRS semble avoir un bel avenir devant lui – sauf à Monaco ? -, à moins, justement, que sa dangerosité vienne à être démontrée, ce que personne ne souhaite.

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