Marchionne : Le plus gros problème de Ferrari est son unité de puissance
Sergio Marchionne, tout nouveau patron de Ferrari, estime que son équipe de F1 se doit de retrouver les sommets et cela passe par l'amélioration de l'unité de puissance qui est un frein dans l'espoir de décrocher de bonnes performances cette saison.


Le nouveau Président de Ferrari, Sergio Marchionne intronisé suite au <a href="/f1/actualite/18517-luca-di-montezemolo-quitte-ferrari.html" target="_blank" title="Luca di Montezemolo quitte la Scuderia Ferrari">départ de Luca di Montezemolo</a>, estime que pour vaincre ses maux actuels, la Scuderia doit revoir son unité de puissance, qui lui pose problème en termes de compétitivité depuis le début de la saison /f1/actualite/18517-luca-di-montezemolo-quitte-ferrari.html.
Avec une saison /f1/actualite/18517-luca-di-montezemolo-quitte-ferrari.html compliquée pour le moment, Marchionne n’a pas caché son envie de voir la marque au Cheval Cabré revenir au premier plan en Formule 1 et comme il l’a confié lors d’une conférence de presse à Maranello, cité par <i>Autosport</i>, le premier point à revoir est le bloc V6 Turbo : « Nous connaissons le problème. Nous avons un problème avec l’unité de puissance. »
« J’ai confiance en Ferrari et sa branche compétition, et en le fait qu’elle sera en mesure de renaître comme elle l’a fait par le passé. La branche compétition continue à être un élément essentiel de Ferrari. Nous allons travailler afin d’essayer de gagner, parce que cela fait partie de l’ADN de la marque. Le plus important est de renouer avec la victoire, c’est essentiel. Le problème est de regagner notre crédibilité en piste pour Ferrari. Nous devons le faire, et je n’ai pas le moindre doute que nous serons capables d’y parvenir. »
Le Président sortant de la Scuderia, Luca di Montezemolo a abondé dans le sens de son successeur expliquant que l’équipe de Maranello avait « sous-estimé » les défis liés à l’arrivée de la nouvelle unité de puissance cette saison en Formule 1 : « Cette année, nous faisons face à une très mauvaise saison, fondamentalement parce que nous avons sous-estimé les difficultés du nouveau système d’unité de puissance qui n’est pas un moteur traditionnel. Je pense que c’est le réel problème. Mais tous les prémisses sont là pour renouer sous peu avec la victoire. J’espère que ce règlement qui ne vous autorise pas à intervenir sur le moteur en cours de saison va changer. »
Kimi Raikkonen estime lui-aussi qu’il y a des progrès à faire au niveau de l’unité de puissance et plus précisément de l’ERS – cause de l’abandon de Fernando Alonso à Monza. Le Finlandais a confié à <i>Autosport</i> que ce système était une faiblesse pour la F14 T et ne lui permettait pas de se battre pleinement face à ses rivaux en piste : « Je pense qu’en conditions de course, c’est un point que nous devons étudier. Mais en cours de saison, ce n’est pas facile [à cause du gel des moteurs]. Je suis sûr que nous pourrons nous améliorer cet hiver. Nous avons déjà fait des progrès et je pense que si vous regardez certains motoristes [par rapport à nous] sur un tour ce n’est pas si mal, mais sur une distance de course, nous semblons souffrir par moments. »