Ecclestone : Monza « doit payer » pour rester au calendrier
L’avenir du mythique Grand Prix de Monza est toujours en suspens. Bernie Ecclestone attend des engagements financiers concrets de la part des organisateurs pour inscrire l’épreuve au calendrier 2016.


Impensable il y a encore une dizaine d’années, la disparition du Grand Prix d’Allemagne du calendrier 2015 de la Formule 1 a sonné comme un coup de tonnerre. L’an prochain, un séisme comparable pourrait avoir lieu avec la disparition du Grand Prix d’Italie.
Comme la majorité de leurs homologues européens, les propriétaires du circuit de Monza ont peine à rentrer dans leurs frais. Les organisateurs avaient promis il y a deux ans un investissement de 20 millions d’euros pour rénover des structures vieillissantes. La promesse n’est pour le moment pas tenue. De ce fait, Bernie Ecclestone, le grand argentier de la F1, envisage très sérieusement la disparition de l’épreuve à compter de l’année 2016.
« C’est une situation très simple », a résumé le président de la FOM pour la Gazzetta dello Sport. « Pour Monza, nous avons appliqué les mêmes règles économiques que pour les autres circuits européens [20 M € pour chaque course, ndlr]. Pourquoi auraient-ils droit à un traitement de faveur ? La F1, ça se paie. La négociation a été conclue, nous nous sommes serrés les mains, mais après cette réunion, rien ne s’est passé. »
Si les organisateurs de la course (qui ont changé depuis la conclusion de l’accord) ne libèrent pas les 20 millions d’euros promis, le contrat de Monza ne devrait donc pas être prolongé : « Il y a un contrat pour cette année, mais pas pour les années suivantes », rappelle ainsi Ecclestone.
Monza est chaque année au calendrier de la Formule 1 depuis la création du championnat, à l’exception de l’année 1980, où le Grand Prix d’Italie s’était déroulé sur le circuit d’Imola.