Eliminé en Q1, Raikkonen rejette la faute sur Ferrari
Kimi Raikkonen a vécu une qualification bien plus courte qu’espérée en Autriche : éliminé dès la Q1, le Finlandais pointait du doigt une grosse erreur de communication de la part de Ferrari. Sebastian Vettel partira, quant à lui, troisième.
La qualification ne s’est pas du tout passée comme prévu pour Kimi Raikkonen. Malgré un rythme très prometteur en Essais Libres, le Finlandais a été piégé dans le trafic en Q1, sur une piste séchante en constante amélioration, et n’a signé que le 18ème temps. Il partira néanmoins 14ème demain, à la faveur des pénalités de ses concurrents.
Pour Kimi Raikkonen, il n’y a pas de mystère pour expliquer un tel « samedi de merde » (sic) : la communication au sein de la Scuderia Ferrari est à blâmer. « J’ai reçu certaines informations, qui selon toute évidence, étaient erronées », a-t-il accusé après la qualification. « J’étais en train de faire ce que l’on m’avait dit de faire lorsque je suis sorti des stands. Je n’ai jamais eu l’information que le premier plan n’était plus possible et évidemment nous avons totalement raté notre tour. »
La Scuderia Ferrari avait également décidé de relâcher ses deux pilotes le plus tard possible, pour profiter de l’amélioration de la piste. Mais cette tactique s’est avérée piégeuse. « L’information que j’ai eue », poursuit Kimi Raikkonen, « est qu’il me restait trois tours à effectuer, et ils ont remarqué que nous sommes sortis trop tard et que nous ne pourrions pas effectuer les trois tours chronométrés. (…) Ils m’ont alors soudainement fait quitter les stands, mais trop tard… Nous avons manqué un tour et cela nous a coûté vraiment énormément. J’ai fait comme le plan m’indiquait de faire. Il y a eu une erreur à un certain moment. »
Cette confusion fort regrettable condamnera Kimi Raikkonen à une course de remontée demain. Son coéqupier Sebastian Vettel n’aura pas de problème : qualifié 3ème, l’Allemand n’a néanmoins pas pu vraiment lutter avec les Mercedes puisqu’il finit à presque quatre dixièmes de Lewis Hamilton : « Les Mercedes allaient un peu trop vite pour nous. Nous avons tout tenté et nous semblions forts durant les essais libres. (…) D’un point de vue général, les voitures motorisées par Mercedes ont eu l’air de recevoir plus de puissance ce samedi. Même les Williams étaient plus proches de nous [Massa à 4 dixièmes, ndlr], alors que ce n’était pas le cas en essais ».
La bonne tenue des Ferrari sur les longs relais devrait assurer à Sebastian Vettel un podium. La grande surprise serait évidemment d’arriver à détrôner une des deux Mercedes.
