Bilan mi-saison – Toro Rosso : Au dessus des attentes placées en elle

Contraint de laisser partir son étoile Max Verstappen chez Red Bull, Toro Rosso doit tant bien que mal continuer à survivre cette saison avec une unité de puissance Ferrari vieille d'un an. Heureusement, le non moins talentueux Carlos Sainz permet à cette petite équipe de jouer parmi les grandes et d'accrocher une 6ème place probante au classement constructeurs à la mi-saison.

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Bilan mi-saison – Toro Rosso : Au dessus des attentes placées en elle

Les chiffres importants

Place au classement constructeurs : 6ème
Pole : 0
Podium : 0
Victoire : 0
Meilleur résultat : 6ème (Verstappen : Bahrain / Sainz : Espagne)
Meilleure qualification : 5ème (Verstappen : Australie)

Comment survivre avec une unité de puissance bagdée 2015 ?

Le plus grand problème de Toro Rosso avant de débuter cette année résidait dans son moteur. L’écurie italienne a payé le prix fort des tensions entre Red Bull et Renault tout au long de l’année 2015. SI l’équipe autrichienne a réussi par miracle à sécuriser une fourniture moteur par la marque française, moyennant un changement de nom des unités de puissance, Toro Rosso s’est retrouvée bien dépourvue au cœur de l’hiver et s’est vu contrainte d’accepter la fourniture d’une unité de puissance Ferrari…de 2015.
Mais malgré un déficit flagrant de puissance, Toro Rosso a réussi grâce à son ingéniosité et sa débrouillardise, à créer une monoplace plutôt efficace qui compense les dizaines de chevaux manquants dans son dos. Avec des jeunes pilotes rapides et prometteurs, l’écurie basée à Faenza a fait oublier son handicap et s’est même frottée au haut de tableau en début de saison. En manque de développement, l’équipe risque de vivre une deuxième partie de saison plus difficile et rêve déjà de 2017 avec un Renault dans la future monoplace.

Une équipe orpheline de Max Verstappen

A compter du Grand Prix d’Espagne, l’écurie Toro Rosso s’est vue enlever son étoile montante Max Verstappen, appelé vers d’autres cieux dans la maison mère Red Bull. Elle récupère en contre partie un Daniil Kvyat détruit mentalement qui aura le plus grand mal à se hisser au niveau d’un Carlos Sainz très sous-estimé mais pourtant extrêmement rapide et fiable.
Pas vraiment touché par le choix de Red Bull de lui préférer Verstappen, l’Espagnol n’a en tout cas pas démontré de signe de faiblesse une fois devenu le leader moral et logique de l’équipe. Pendant que le Néerlandais remportait sa première victoire à Barcelone, Sainz réalisait sa meilleure qualification. Un beau sursaut d’orgueil qui prouvait, si besoin était, à son équipe, qu’elle arriverait très bien à survivre sans son petit protégé.

Le bilan des pilotes

Toro Rosso et Red Bull ont fait les gros titres dans la semaine précédant le Grand Prix d’Espagne en annonçant l’échange de baquet entre Max Verstappen et Daniil Kvyat. Après une série de bourdes du Russe, qu’on aurait tout de même pu lui pardonner, Helmut Marko a sauté sur l’occasion pour placer son poulain dans l’écurie de pointe.
Au final, rien de très surprenant car la politique Red Bull est de se servir de Toro Rosso comme tremplin pour promouvoir les futures stars de l’équipe autrichienne. Ce qui est étonnant, c’est ce remplacement soudain, en cours de saison. Mais au final, le pari a été réussi puisque le Néerlandais à offert sa première victoire à Red Bull dès son premier Grand Prix avec elle.
Chez Toro Rosso, Verstappen n’avait pas non plus démérité. Malmené la saison dernière par Sainz, le fils de Jos est arrivé conquérant en début d’année et a marqué de gros points pour l’équipe dès les premières courses. Il menait même 13 points à 4 avant son transfert en Espagne.
Sainz a même paru soulagé de voir partir son encombrant équipier, réalisant sa meilleure performance globale à Barcelone (5ème en qualifications et 6ème en course). Il restera sur cette lancé pour devenir le leader logique de l’équipe.
De son côté, Daniil Kvyat ne s’est pas encore vraiment remis de sa rétrogradation et espère une pause estivale calme pour recharger des batteries à plat ! Le Russe joue clairement son avenir dans la discipline et la pression n’a jamais été aussi grande sur ses épaules. Mais il a prouvé à plusieurs reprises être un pilote rapide, comme en atteste son podium en Chine cette année au volant de la Red Bull.

Rendez-vous en 2017 avec Pierre Gasly ?

Comme beaucoup d’équipe de milieu ou de fond de tableau, Toro Rosso attend 2017 avec impatience et a déjà focalisé une grande partie de ses ressources sur la saison prochaine. L’équipe de Faenza va retrouver une unité de puissance Renault dernier cri et devrait donc logiquement grimper dans la hiérarchie. La seule interrogation concerne le nom du coéquipier de Sainz, qui lui, a déjà été confirmé pour la saison à venir. Il semble peu probable, sauf miracle de sa part, que Kvyat continue l’aventure. Un jeune de la filière Red Bull pourrait donc logiquement être promu et le mieux placé pour l’aventure est sûrement le Français Pierre Gasly. Mais avec Helmut Marko, il faut s’attendre à tout ! Alors…wait and see !

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