Seuls deux pilotes n’ont pas appelé Toto Wolff pour remplacer Rosberg

Nico Rosberg a fait trembler le monde de la Formule 1 en annonçant <a href="/f1/actualite/21613-officiel-nico-rosberg-quitte-la-formule-1-et-annonce-sa-retraite-.html" target="_blank" title="">son retrait de la compétition</a> après avoir acquis son premier titre mondial des pilotes.

De ce fait et chose rare dans l’histoire de la discipline, le baquet du champion du monde en titre est libre ! Une telle opportunité, dans la monoplace la plus rapide du moment, attire donc les convoitises.

Dans une interview accordée à nos confrères italiens de la <i>Gazetta Dello Sport</i>, Toto Wolff, le directeur exécutif de l’équipe Mercedes, avoue avoir reçu des appels téléphoniques de la majorité des pilotes de la grille, à l’exception de deux : « J’ai été bombardé de coup de téléphone. J’ai été appelé par 80 % des pilotes de Formule 1. Les seuls à ne pas m’avoir appelé sont Kimi Raikkonen et Daniil Kvyat. »

Mais si le Finlandais et le Russe ne l’ont pas fait, c’est pour une simple et bonne raison : « Ils n’ont pas mon numéro de téléphone ! » précise Wolff.

Malgré tout, Wolff et Mercedes gardent la tête froide. Même s’ils sont en position de force, ils ne souhaitent pas chambouler la grille et recrutant un piloter leader d’une autre équipe : « Ce n’est pas mon intention de créer des problèmes avec Ferrari. Et je ne sais même pas si Sebastian a réellement envie de courir pour nous. Et il en est de même avec Alonso. Que feraient Ferrari et McLaren sans Vettel et Alonso en décembre ? Ou encore Williams sans Bottas ? Ce sont les options que j’aime le moins. » tient encore à préciser l’Autrichien.

La stratégie de Mercedes est simple. Une réunion doit se tenir aujourd’hui pour faire avancer les options, qui ne sont finalement pas légions : « La première option serait de considérer d’avoir un pilote numéro 1 et un pilote numéro 2, comme chez Ferrari à l’époque de Schumacher et Massa. En gros, un pilote qui se contenterait de marquer des points pour le championnat des constructeurs. La seconde option serait de promouvoir un jeune pilote, comme Ocon ou Wehrlein. Après tout, d’autres équipes ont donné leur chance à des jeunes comme Verstappen ou Vandoorne. La troisième option serait de regarder le marché des pilotes et de trouver un autre pilote de pointe. Lundi, je serais à Brackely et nous auront une réunion avec Ron Meadows, Andrew Shovlin et nos ingénieurs et nous travaillerons pour trouver la meilleure solution. C’est un nouveau challenge très excitant. »