Toto Wolff révèle la nature de la blessure de Pascal Wehrlein

Dans un entretien avec la chaine de télévision RTL, Toto Wolff est revenu sur le mal qui empêche actuellement Pascal Wehrlein de tenir sa place dans le cockpit de la Sauber depuis le premier Grand Prix en Australie.

Le jeune pilote allemand, couvé par Mercedes, avait été victime d’un spectaculaire accident lors de la Course des Champion en janvier dernier. Son bolide avait percuté celui de Felipe Massa et s’était retourné, blessant Wehrlein au cou et au dos.

On savait déjà que sa préparation hivernale avait été perturbée par cet accident et ses conséquences. Mais en Australie, le forfait de l’Allemand juste avant les EL3 avait suscité des inquiétudes, tout comme son nouveau remplacement pour le Grand Prix de Chine.

Afin de faire taire les rumeurs, Toto Wolff a ainsi décidé de révéler la véritable nature de la blessure de son pilote : « Dans l’accident, une vertèbre de son cou a été compressée et s’est brisée. Il a été chanceux que cela n’ait pas été plus grave. Pendant des semaines, il ne pouvait pas se déplacer car il portait un corset et il n’a donc pas pu se préparer correctement. Finalement, il n’a pas eu la force de piloter la voiture. »

Plusieurs observateurs n’hésitaient pas à mettre en avant que son remplaçant, Antonio Giovanizzi, était préféré par Sauber à cause de son lien avec Ferrari qui fournit les unités de puissance à l’équipe suisse. Wehrlein, pilote supporté par Mercedes, avait déjà créé la polémique en début d’année en conservant sur son casque le logo de la firme allemande.

Mais Wolff tient à préciser que la décision du forfait de Wehrlein s’est faite en étroite collaboration avec Sauber : « C’était une sage décision dont Monisha [Kaltenborn] et moi avons parlé ensemble. Il y a beaucoup de polémiques en Formule 1, que ce soit sur la piste ou en dehors. Mais nous nous entendons très bien avec Ferrari. Monisha soutient Pascal à 100 %. Il veut faire l’impasse sur une nouvelle course. Et je pense que c’est bien que Giovinazzi ait une nouvelle opportunité. Il sait piloter une voiture. Pascal reviendra et montrera qu’il est capable de faire encore mieux. »