Le point chaud du Grand Prix : un bug de logiciel fatal à Mercedes et Lewis Hamilton !

Le tournant dans la course à la victoire s'est joué dans le garage, la faute à un logiciel de l'équipe Mercedes qui a mal calculé la vitesse à respecter sous le régime de la Virtual Safety Car. Retour sur le fait marquant de ce Grand Prix d'Australie 2018 !

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Le point chaud du Grand Prix : un bug de logiciel fatal à Mercedes et Lewis Hamilton !

Solide leader du Grand Prix d’Australie depuis 19 tours, la situation était parfaite pour Lewis Hamilton. Le Britannique contrôlait Kimi Raikkonen, son premier poursuivant depuis le départ, à près de 3 secondes. La prudence était toutefois de mise lorsque le Finlandais plongeait dans les stands pour son changement de pneumatiques.

Dés le tour suivant, Hamilton était aux stands pour monter ses gommes tendres. Une protection bien exécutée sur
« Iceman », qui permettait au pilote Mercedes de ressortir deuxième derrière Vettel, toujours sur son premier train de pneus. Prévoyant, le Britannique avait quand même mené un début de relais tambour battant. Sur ses tendres neufs, Hamilton reprenait 2,7 secondes à Vettel, pour recoller à 11,3 secondes d’écart au tour 26 ; moment de l’apparition de la Virtual Safety Car, pour évacuer la Haas blessée de Romain Grosjean.

Le coeur du problème

Au début de la VSC, Hamilton avait toujours la main. Même sous ce régime, l’écart de Vettel était en théorie trop faible pour espérer un renversement de situation : un passage complet ligne des stands et changement de gommes coûtant 23 secondes, soit douze de plus que l’écart avant cette intervention.
Mais la machine s’est emballée du côté des Gris. Le logiciel aidant Hamilton dans son respect de la vitesse sous VSC a sous-estimé l’écart par rapport à Vettel et son arrêt aux stands, effectué au tour 27. Le pilote de la Scuderia Ferrari n’allait perdre que 7-8 secondes lors de son arrêt aux stands, la pit-lane étant toujours limitée à 60 km/h, une vitesse égale à certaines portions du circuit sous le régime de la VSC.

Vettel chipait ainsi la première place à Hamilton. Le pilote lésé appelait sa radio pour débriefer de la situation, interloqué.

Toto Wolff souligne la théorie de la malchance

Dédouané de toute erreur, Lewis Hamilton a été la victime d’un logiciel. De quoi enrager Toto Wolff, au micro de Sky Sports.

« C’est une situation dure à accepter. Tout était sous contrôle et le rythme était bon. Nous pensions avoir trois secondes de marge. Il y a eu un bug avec le logiciel dédié au respect du rythme sous la VSC : l’écart dont nous avions besoin a mal été calculé. Lewis n’a rien fait de mauvais. »

Portant la déception de son équipe, le directeur exécutif venait à la rescousse de son pilote.« Il a attaqué à fond. Mais vous avez bien vu que les dépassements sont difficiles ici. Et Lewis a du relâcher la pression en fin de course au vu de l’état de ses pneumatiques. Parfois, vous êtes chanceux avec la VSC ou la Safety Car : aujourd’hui nous avons été malchanceux. Nous devons féliciter Ferrari d’avoir fini premier et troisième. »

Quoi qu’il en soit, le manque de réussite fuit bel et bien Lewis Hamilton à Melbourne. Poleman sur les cinq dernières éditions, il n’est reparti qu’avec une seule victoire, en 2015.

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