Albon explique pourquoi il n’a pas laissé passer Leclerc

Alex Albon est revenu sur le tour où il n'a pas laissé passer Charles Leclerc malgré les drapeaux bleus. Le Thaïlandais pense également que Williams a fait un pas en avant à Monaco, malgré un abandon en fin de course.

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Albon explique pourquoi il n’a pas laissé passer Leclerc

Réalisant un début de saison plus qu’acceptable malgré une voiture très peu performante, considérée comme la pire du plateau, Alex Albon a bouclé un week-end monégasque en demi-teinte. Si sa qualification est assez bonne, en 16ème position à seulement 2 dixièmes de la Q2, 8 dixièmes devant son coéquipier Latifi, la course a été plus mouvementée pour lui et sa Williams au numéro 23.

Puisque non seulement le Thaïlandais a abandonné au 48ème tour (sur 64), mais son dimanche a été marqué par des erreurs et surtout une incompréhension avec les drapeaux bleus. Tour 11, Albon tire tout droit au premier virage de Sainte Dévote, comme beaucoup d’autres certes, mais tout de même. Il passe alors de la 13ème à la 16ème place.

Mais l’action qui a le plus fait parler autour d’Alex Albon ce week-end, c’est sans doute ce moment où, malgré des drapeaux bleus qui lui sont présenté, le Thaïlandais ne s’écarte pas pour laisser passer Charles Leclerc durant un tour complet. Il a expliqué cette action après la course.

« C’est délicat parce que nous sommes sortis en slicks et nous avions un énorme avantage au niveau du rythme, » explique-t-il. « Il aurait fallu trois virages pour le laisser passer, puis j’aurais été assez rapide pour le rattraper à nouveau. Vous vous trouvez dans une position où, à mes yeux, pour nous deux, c’était plus rapide si je restais juste devant, parce que je me serais éloigné assez vite. » Il faudra que la Williams tire tout droit une nouvelle fois à Sainte Dévote pour que la Ferrari passe. Aucune pénalité ne lui a été infligé.

Albon est aussi revenu sur la performance de sa Williams ce week-end, qu’il juge encourageante. « Honnêtement, notre rythme était assez bon et je ne faisais pas que piloter comme en qualifications. Je gérais tout et je me sentais fort avec la voiture. Donc nous avons des points positifs et nous savons que le rythme de course est positif pour nous. Aussi sombre que ce soit aujourd’hui ou que le résultat soit, je pense que c’est un pas en avant pour nous. »

Ainsi, à Monaco Albon a sûrement vécu une de ses courses les plus compliquées de ce début de saison. Il faudra donc surveiller les Williams à Bakou dans deux semaines pour voir si l’équipe a fait un pas en avant comme l’estime le Thaïlandais.

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