Pourquoi Alfa Romeo a-t-elle manqué le coche à Monaco ?

C’était l’une des écuries les plus attendues ce week-end en principauté. Au vu des performances et des caractéristiques de sa C42, beaucoup voyaient l’écurie suisse venir jouer les trouble-fêtes sur le tracé monégasque.

Mais plusieurs éléments ont fait que le week-end sur le Rocher s’est finalement transformé en limitation des dégâts pour l’équipe de Frédéric Vasseur. Le premier d’entre eux et pas des moindres, c’est le temps de roulage lors des séances d’essais libres. « Nous avons manqué la première séance d’essais libres avec Valtteri et nous avons aussi manqué une partie de la seconde séance d’essais libres avec Zhou, » regrette Xevi Pujolar, le responsable de l’ingénierie de piste de l’équipe.

Un manque de roulage qui a donc pénalisé Alfa Romeo sur le restant du week-end. Autre élément, la voiture n’a pas semblé si performante alors qu’on l’annonçait très à l’aise sur ce tracé si spécifique. « Nous semblons souffrir un peu dans chaque virage avec une grande courbure ou un vibreur, donc je pense que nous avons un petit indice, » indique Pujolar. « Ce qui est important pour nous, c’est de comprendre pourquoi, peut-être que nous manquons de quelque chose mécaniquement, la voiture ne correspond pas totalement avec ces virages. »

Pujolar espère que le tracé différent à Bakou aidera Alfa Romeo à revenir à une place plus habituelle en ce début de saison très prometteur, visant une place « en haut du midfield » pour son équipe. « À Bakou, nous aurons des virages plus normaux, il y a beaucoup de virages à 90°, […] donc j’espère que ce sera mieux pour nous. »

Alfa Romeo et notamment un Valtteri Bottas de retour au sommet de son art se battent pour une cinquième place au championnat constructeurs. Alpine n’est qu’à un petit point derrière et se fait pressante, il faudra donc impérativement réagir en Azerbaïdjan dans deux semaines.