McLaren se veut prudent avant Bakou
Avant le Grand Prix d'Azerbaïdjan, McLaren veut jouer la carte de la prudence malgré des bons progrès démontrés sur les dernières courses.


McLaren a récemment dévoilé l’objectif à atteindre pour l’équipe cette saison : une quatrième place au classement constructeurs. Car depuis la première course à Bahreïn, où l’écurie de Woking avait été en perdition totale, les améliorations apportées sur la MCL36 marchent plutôt bien.
McLaren se bat désormais pour la quatrième place avec Alfa Romeo et Alpine. Après sept courses, la balle est dans le camp de l’écurie de Zak Brown, qui compte 18 longueurs d’avance sur celle de Frédéric Vasseur et 19 sur l’écurie française.
À Monaco, Lando Norris a encore ramené de précieux points, les neuf unités de la sixième place, tandis que Daniel Ricciardo a une nouvelle fois fini hors du top dix. Il y a deux courses, à Barcelone, Norris avait signé une huitième place alors qu’il était largement diminué par une amygdalite. Ces résultats sont donc encourageants pour McLaren.
Mais Andreas Seidl, le directeur de l’écurie, ne veut pas se voir trop beau avant Bakou et précise que le package actuel va encore faire quelques courses avant de recevoir des améliorations significatives. « Nous avons fait un bon pas en avant à Barcelone et corrigé certaines faiblesses de la voiture. Mais dans le même temps, beaucoup d’autres voitures l’ont fait aussi. Pour ce qui est des évolutions, je pense que nous allons maintenant faire avec ce package que nous avons en place pour les prochaines courses. Il y a toujours des mises au point ou des évolutions mineures. »
Bakou est une piste où les pronostics sont compliqués d’après Seidl. « Bakou, de toute évidence, et Montréal sont des pistes différentes donc c’est vraiment difficile à prédire. Nous avons observé de grandes fluctuations en ce qui concerne la hiérarchie jusqu’à présent cette année et, par conséquent, je suis très prudent avec le fait de faire trop de prédictions. »
Seidl reconnait que la bataille pour la quatrième place est très rude. « Il ne faut pas oublier que la concurrence est si serrée là où nous sommes, un ou deux dixièmes de plus ou de moins veut dire qu’au lieu d’être en position pour se battre pour la P7 ou la P8 vous êtes soudainement en P13, P14. C’est la concurrence dans laquelle nous sommes. Il est évidemment toujours important de maximiser tout ce que nous avons entre les mains et j’espère que c’est suffisant pour donner à Alpine, Alfa Romeo et à d’autres un moment difficile dans ces prochaines courses. »
Lando Norris compte déjà un podium cette année, à Imola. Et si le jeune britannique pouvait signer un deuxième top trois cette année en cas de faits de course, ce qui arrive souvent à Bakou. Daniel Ricciardo devra lui élever son niveau pour aider McLaren dans cette quête à la quatrième place.