Williams confirme que Bakou est un circuit compliqué pour les réglages

Dans le calendrier de la Formule 1, certains circuits ont leurs caractéristiques bien définies. Monaco est un circuit très lent, où la direction à prendre pour régler la voiture est claire. Même chose pour Monza, mais au total opposé. Mais d’autres circuits sont eux moins propices à des réglages faciles à exécuter tant la balance entre vitesse de pointe et vitesse dans les virages lents doit être parfaite.

Parmi ces circuits, il y a évidemment celui de Bakou. Ce tracé atypique, arrivé en 2016 au calendrier, d’abord sous l’appellation de Grand Prix d’Europe avant de devenir le Grand Prix d’Azerbaïdjan l’année suivante, est un parfait mélange entre hautes et basses vitesses. Les rues de la capitale azérie nous offre à la fois la plus longue ligne droite du calendrier (2,2 km) et une des parties les plus étroites et serrées du calendrier, les virages 8, 9 et 10 autour du château, ajoutée aux nombreux virages à 90°.

Dave Robson, le responsable des performances chez Williams, affirme que le réglage de la voiture n’est jamais simple à trouver à Bakou. « Les rues de Bakou sont vraiment un un défi différent de celles à Monaco bien qu’il y ait quelques virages lents et serrés ici, il y a aussi des longues lignes droites et des virages rapides à affronter. »

« Il y a une tentation de baisser significativement l’appui et le niveau de la trainée pour ce circuit, mais la mesure dans laquelle il est correct de le faire dépendra d’opérations risquées, que les pilotes devront considérer pendant les séances d’essais. La surface lisse de la piste peut rendre la chauffe des pneus difficile, mais cela est compensé par le fait que tour est long. »

Malgré cette difficulté à trouver le réglage parfait, Robson estime que Bakou offre toujours des courses intéressantes. « La courbure des routes, les grands changements de pente et la largeur de la piste variable s’ajoutent tous au défi sur ce circuit et cela assure que régler la voiture pour être fort sur l’ensemble des 6km du tour est très difficile. Cependant, ces mêmes caractéristiques qui rendent difficiles les réglages conduisent aussi à des bonnes courses et des batailles excitantes en piste en Azerbaïdjan. Apprivoiser les rues de Bakou n’est pas facile, mais cela peut être agréable et gratifiant lorsque c’est bien fait. »

La configuration du circuit offre souvent, au-delà même des batailles en piste, des courses à nombreux rebondissements. Cette saison avec les nouvelles générations de voitures, la course pourrait être encore plus folle au vu de la baisse considérable de l’air sale lorsqu’une F1 en suit une autre.