Carlos Sainz « chanceux » de ne pas avoir été percuté après son erreur à Suzuka

C’est un premier tour de course que Carlos Sainz risque de ne pas oublier de sitôt. Sur une piste détrempée par la pluie, l’Espagnol est parti en aquaplaning après avoir roulé sur une flaque d’eau à la sortie de la première épingle et a violemment percuté les barrières de protection.

Sa F1-75 s’est ensuite retrouvée en travers, sur la piste, alors que les autres pilotes le dépassaient à toute vitesse. Carlos Sainz s’estime être chanceux de ne pas avoir été percuté lors de ce moment très effrayant.

« Nous sommes tous partis avec les pneus intermédiaires, mais au moment du départ, les conditions étaient déjà extrêmes. Il y avait de l’aquaplaning et aucune visibilité », a expliqué le pilote Ferrari après la course. « J’ai roulé sur une flaque d’eau en essayant de sortir du sillage de Checo (Perez), pour voir quelque chose. J’ai perdu (le contrôle de) la voiture et le pire est arrivé après ça, quand vous êtes en plein milieu de la piste et que vous savez que les autres ne peuvent pas vous voir. Je ne sais pas ce qu’ils (les commissaires) pensent faire, mais la piste, avec cette visibilité, était impraticable. »

L’Espagnol est revenu sur un grand moment de frayeur qui s’est heureusement « bien » terminé. « Si les pilotes ne peuvent rien voir, vous mettez tout entre les mains de la chance. Les pilotes derrière moi ne m’ont même pas vu, c’est une pure chance qu’ils ne m’aient pas percuté. »

Avec ce choc dans le mur, Carlos Sainz a ramené des panneaux publicitaires sur la piste. Pierre Gasly en a percuté un, ce qui a cassé son aileron. La direction de course a d’abord décidé de faire sortir la voiture de sécurité, avant de finalement brandir le drapeau rouge.

Le pilote Ferrari est d’ailleurs revenu sur la frayeur de Pierre Gasly, qui a bien failli percuter le tracteur sur la piste, occupé à retirer la voiture numéro 55, alors que la course n’avait pas encore été interrompue. « Ce que les gens ne comprennent pas, c’est que même derrière la voiture de sécurité qui roule à 100, 150 km/h, on ne voit rien« , a déclaré l’Espagnol.

« Donc, même s’il y a une grue sur la piste et que nous sommes derrière la voiture de sécurité et que nous roulons à 100 km/h, un pilote pourrait faire une petite erreur, une erreur stupide, aller un peu trop loin, ne pas se souvenir qu’il y a un tracteur et s’écraser contre lui. Alors pourquoi prendre ce risque ? », s’est demandé Carlos Sainz, mettant en cause la décision de faire sortir la grue sous l’intervention de la voiture de sécurité.