Mark Webber évoque le ressenti des pilotes de F1 d’être sur un siège éjectable en permanence

Avec plus de 215 courses à son actif, le pilote australien a connu les hauts et les bas de la compétition au plus haut niveau. Il évoque notamment la force mentale dont il faut faire preuve.

La Formule 1 ne garantit pas vraiment un avenir et les pilotes le savent. Sans résultat, ils peuvent facilement se retrouver « hors jeu » et cette possibilité d’être facilement remplacé plane au dessus de leur tête comme une épée de Damoclès.

D’après Webber il y a deux façons de faire face à cette pression. « Bien sûr, vous pouvez l’aborder de manière négative et crier que vous êtes toujours « sous le microscope », mais j’essaie toujours de le regarder d’une manière positive à gauche ou à droite » confie t-il.

Il évoque d’ailleurs ses débuts instables. « Mon premier contrat en Formule 1, je l’ai signé pour deux courses, trois semaines. C’était très dur, bien sûr, mais je n’avais pas le choix. C’était la situation actuelle. Au final, on ne peut se donner à 100% que dans l’instant. Cela ne change pas, que vous ayez un contrat de cinq ans ou de seulement cinq mois. Le chronomètre ne sait pas que vous avez un contrat de cinq ans. »

Mark Webber a bien fait de rester déterminé puisque qu’il est finalement resté 12 ans en F1, terminant trois fois troisième du championnat des pilotes . Il a également remporté 9 Grand Prix. Pendant cette période il a aidé Red Bull à finir premier du championnat constructeur à quatre reprises consécutives.

Le directeur du développement des jeunes pilotes de Red Bull, Helmut Marko, a notamment démontré à plusieurs reprises que la F1 ne faisait pas de cadeaux. Marko avait notamment décidé de remplacer Sébastien Bourdais en cours de saison, ou bien de replacer Pierre Gasly chez AlphaTauri alors que les performances du normand chez Red Bull aux côtés de Max Verstappen n’étaient pas au rendez-vous.