Alexander Wurz dresse un bilan de santé de la F1

Après une saison 2022 mouvementée en termes de sécurité des pilotes, le président du GPDA fait le point sur la situation de la F1 et évoque l’avenir de Sebastian Vettel.

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Alexander Wurz dresse un bilan de santé de la F1

À l’aube d’une nouvelle saison, Alexander Wurz, président de l’association des pilotes de F1, s’exprime sur les sujets clés de la compétition. Pilote de 1997 à 2007, l’Autrichien préside le GPDA depuis 2014 et n’a pas vraiment l’intention de céder sa place.

Bilan de santé de la F1

Selon lui, la F1 est en pleine forme. « La F1 est aussi forte et saine qu’elle ne l’a jamais été, du moins aussi longtemps que je l’ai suivie et connue », déclare-t-il dans un entretien avec PlanetF1. L’enjeu, aujourd’hui, est de gérer les défis liés à sa popularité croissante. Il critique les nouvelles règles incessantes et défend des changements plus réfléchis pour l’avenir.

« Maintenant, j’espère que toutes les parties prenantes sont conscientes que nous devons seulement ajuster soigneusement le sport et ses règles, et ne pas ressentir le besoin de faire quelque chose tout le temps. En effet, des ajustements intelligents et bien pensés des règles sportives et techniques, des formats de week-end, des moyens de fournir des images et des émotions, des expériences des fans, tout cela nécessite une observation constante et des ajustements réfléchis, mais pas pour le plaisir, ce qui était un peu la culture de la dernière décennie. »

Il félicite la mise en place du plafond budgétaire qui met les équipes sur un pied d’égalité. « Le plafonnement du budget a permis de redresser les affaires de la F1 et toutes les équipes se retrouvent soudain avec une somme très importante. L’époque où les ingénieurs européens dépensaient sans compter et où un grand pourcentage d’équipes courait le risque de ne pas réussir est révolue ».

Elargissement du calendrier

Le calendrier n’a jamais été aussi chargé que celui de 2023. À ce sujet, Alexander Wurz se dit mitigé. Le GPDA a d’ailleurs consulté la NASCAR, institution qui organise les courses automobiles de stock-car aux États-Unis, pour les interroger sur leur calendrier très chargé.

« Tout d’abord, le plus grand défi à relever pour que la F1 accepte davantage de courses est évidemment l’état d’esprit et la culture des fans et du paddock, d’où la nécessité d’un certain temps et d’un atterrissage en douceur si nous devions aller dans cette direction. Ce qui est normal pour les coureurs de NASCAR, les équipes et les fans, serait considéré comme une saturation dans le monde de la F1 à l’heure actuelle, » explique Wurz.

Si la NASCAR se porte très bien comme cela, l’Autrichien a peur que ce mode de fonctionnement ne plaise pas aux fans de F1. Il se méfie également de l’épuisement des pilotes. « Cependant, nous devons bien sûr veiller à ce que les acteurs ne soient pas épuisés par un trop grand nombre de courses au fil des ans, ce que les pilotes considèrent comme une préoccupation, tout comme le fait que le public accepte davantage de courses. Je ne vois aucun danger pour le sport si l’intérêt commercial donne la direction à des modèles durables à long terme, ce que Liberty fait avec un bon équilibre. »

L’avenir de Sebastian Vettel au sein du GPDA

Le pilote allemand a pris sa retraite en marge de la saison 2022, pour autant son départ du GPDA n’est pas encore acté. « Nous prendrons une décision à ce sujet [le départ de Vettel] au cours de la première partie de la saison, car nous voulions tous donner à Seb le temps de réfléchir à son propre avenir et peut-être à sa participation continue à la GPDA. Par conséquent, je ne peux pas répondre à la question de savoir si sa place se libérera, si d’autres places ou rôles seront peut-être libérés, et qui pourrait prendre la place. »

Au contraire, à la question de savoir si Vettel serait un bon candidat pour prendre la tête de l’association, Wurz se montre élogieux. « Bien sûr, Seb pourrait faire le travail de président du GPDA, autant qu’il a le plus grand potentiel pour être le patron de nombreuses autres organisations. En fait, si Seb s’intéresse à quelque chose, il fait toujours un excellent travail. »

En effet, Alexander Wurz garde un très bon souvenir des moments passé avec Sebastian Vettel en F1. « Je le considère comme un bon ami […]. La F1 a de la chance de l’avoir eu et je suis certain que nous le reverrons dans une certaine capacité ou un certain rôle, ne serait-ce qu’en tant qu’observateur et ambassadeur permanent du sport. Je suis sûr qu’il ne sera pas fâché si j’ajoute qu’il n’est pas toujours le plus rapide des directeurs à répondre aux courriels ou aux messages ! Mais il prend tout en compte et traite les informations avec précision et efficacité. C’est tout simplement un type exceptionnel. »

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