Russell dénonce lui aussi la règle de la FIA limitant la liberté d’expression des pilotes

Depuis que la FIA a mis à jour son Code sportif international, rajoutant une règle qui interdit aux pilotes toute déclaration politique sans autorisation préalable, les réactions hostiles se multiplient. George Russel, pilote chez Mercedes et membre de la direction de l’association des pilotes a exprimé son mécontentement en marge de la présentation de la W14.

« Je ne sais pas trop pourquoi la FIA a adopté une telle position », a t-il déclaré. « C’est totalement inutile dans le sport et dans le monde dans lequel nous vivons en ce moment. J’aimerais penser qu’il s’agit d’une sorte de malentendu, mais je n’en suis pas si sûr. »

Néanmoins il espère que cette règle sera révisée avant le premier Grand Prix de la saison qui aura lieu à Bahreïn, le 5 mars prochain. « J’espère et j’ai confiance que cela sera résolu avant la première course. Je ne peux pas imaginer qu’ils veulent nous empêcher d’exprimer nos opinions, cela fait partie de la liberté d’expression et nous avons le droit de partager nos opinions sur n’importe quelle plateforme que nous souhaitons. Je ne pense donc pas que cela soit un problème pour l’avenir »

Lando Norris prêt a enfreindre la règle

Le pilote britannique, Lando Norris, avait déjà donné son avis sur le sujet et a ajouté cette semaine qu’il serait prêt en enfreindre le règlement en fonction de la sanction. « Je ne sais pas quelle sera la sanction. Si c’est une amende, je serais probablement heureux de l’enfreindre », a t-il affirmé lors du lancement de la MCL60 de McLaren.

« Si c’est un peu plus, alors peut-être pas, mais ça dépend. À certains moments, il y a des choses que vous allez vouloir dire et qu’ils ne permettront peut-être pas, mais je pense que ce ne sera que positif, quelles que soient les circonstances. Je pense qu’il est très important que ce soit clair, en tant que pilotes, nous pouvons toujours exprimer nos opinions, et je ne pense pas que la F1 devrait aller dans le sens de limiter ce que nous pouvons faire, dire et influencer. […] J’ai l’impression qu’il y a eu beaucoup de pression [sur la FIA] et que l’on en a dit assez pour que l’on fasse volte-face »