Selon Frédéric Vasseur, toutes les équipes sont d’accord pour changer le format des courses sprint
Le nouveau format de week-end des courses sprint, défendu par Stefano Domenicali, a reçu l'aval des équipes de F1.


À partir du Grand Prix d’Azerbaïdjan qui se tiendra du 28 au 30 avril et qui accueillera la première course sprint de la saison, un nouveau format de week-end pourrait voir le jour. Cette saison, six courses sprint sont au programme : Azerbaïdjan, Autriche, Belgique, Qatar, États-Unis (Austin) et Brésil. Les courses sprint ont fait leur apparition en 2021. D’une distance plus courte que la course principale du dimanche, la course sprint permet d’établir la grille de départ du rendez-vous du dominical.
Jusqu’à maintenant, le déroulé d’un week-end de course sprint s’organisait comme ceci : une séance d’essais libres le vendredi matin suivie des qualifications l’après-midi, une autre séance d’essais libres le samedi matin et la course sprint quelques heures plus tard, puis le Grand Prix le dimanche.
Dans sa quête perpétuelle de spectacle, le patron de la F1, Stefano Domenicali, souhaiterait diminuer le nombre de séances d’essais libres afin d’apporter davantage d’enjeux aux différentes sessions du week-end. Pour cela, le dirigeant italien souhaite mettre en place un nouveau format pour les week-ends de course sprint dont voici les détails :
– Vendredi matin : une séance d’essais libres
– Vendredi après-midi : séance de qualifications pour définir la grille de départ de la course de dimanche
– Samedi matin : séance de qualifications de la course sprint
– Samedi après-midi : course sprint
– Dimanche : course principale du week-end.
La journée du samedi serait ainsi totalement dédiée à la course sprint tandis que les modalités de la deuxième séance de qualifications restent encore à définir.
Selon Frédéric Vasseur, le patron de Ferrari, toutes les écuries sans exception sont enthousiastes devant ces changements. « Pour une fois, toutes les équipes sont alignées. Cela n’arrive pas souvent donc il faut en profiter. Remplacer une séance d’essais libres par des qualifications rend le format plus dynamique. Vous pouvez nous demander pourquoi nous avons décidé de cela si tard, mais en fin de compte, nous sommes tous d’accord pour pousser vers cela. »
Un des reproches souvent faits aux courses sprint depuis leur introduction en 2021 est l’absence d’intérêt des séances d’essais libres du samedi matin. Les qualifications ayant eu lieu et les équipes ayant déjà réglé leurs monoplaces pour la suite du week-end. Voilà une des raisons du bon accueil réservé par Vasseur au nouveau format.
« Je ne suis pas un grand fan de cette deuxième séance d’essais libres. Elle est parfois ennuyeuse. Pas pour nous puisque nous récoltons beaucoup de données, mais pour les spectateurs. Si vous ne connaissez pas le niveau d’essence ou le mode moteur utilisé, c’est un peu ennuyeux. »
Pour justifier ses propos, le Français n’hésite pas à faire un parallèle avec un autre sport. « Essayez de rendre les week-ends plus dynamiques est une bonne décision. Si vous comparez cela au football, personne ne regarde la séance d’entraînement du mercredi. Nous sommes probablement le seul sport qui diffuse les séances d’entraînement. »