Grand Prix de Miami : les faits marquants de la première édition
Le Grand Prix de Miami revient cette année pour sa seconde édition, l'occasion de revenir sur les faits ayant marqué la toute première course l'année dernière.


Des célébrités… Et un faux canal pour les yachts
Ce n’est pas un fait de course, mais il a fait couler beaucoup d’encre lors de la toute première édition du Grand Prix de Miami, bien avant le départ même. Malgré toutes les grandes stars nationales et le faste inhérent à Miami, le circuit a tout de même réussi à nous surprendre en proposant aux spectateurs (très) fortunés de regarder (ou non) la course depuis le « yacht club »… Qui navigue sur un tapis aux motifs aqueux. Tout est possible à Miami, où le ridicule ne tue visiblement pas.
Un drapeau rouge pour chaque séance d’essai
Le week-end à Miami a plutôt mal commencé pour plusieurs pilotes l’an dernier. On a ainsi eu droit à trois drapeaux rouges lors des essais, un pour chaque séance. Pour le premier, la faute revient à Valtteri Bottas, qui a pris le mur au virage 7. Pour les deux autres séances d’essai libre, ce sont Carlos Sainz et Esteban Ocon qui ont provoqué le drapeau rouge, après avoir pris chacun la barrière au virage 14. Un endroit à bien tenir à l’œil ce week-end.
Une première ligne 100% Ferrari
Le Grand Prix de Miami 2022 a été un bon crû pour Ferrari lors de la séance de qualifications. Charles Leclerc a ainsi signé le meilleur temps, à 1:28.796, raflant la première pole position de ce circuit. Il était directement suivi par son coéquipier Carlos Sainz, de quoi donner le sourire à tout le garage Ferrari. Derrière, on a eu droit à une deuxième ligne signée Red Bull, menée par Max Verstappen, malgré une erreur lors de son dernier tour en Q3, due à son « manque de connaissance de la monoplace sur cette piste », parole de Hollandais.
Une safety car qui réussit à Verstappen
Pourtant, le dimanche, c’est bien Max Verstappen qui fut l’heureux vainqueur de cette première course à Miami. Le pilote Red Bull peut remercier une safety car déclenchée par un crash entre Lando Norris et Pierre Gasly au tour 41, non loin de la conclusion de la course.
Lors de la relance, le Hollandais n’a pas hésité une seconde et a pris l’avantage sur son prédécesseur, Charles Leclerc, qui terminera finalement deuxième, devant Carlos Sainz.
Le grand malchanceux du jour était toutefois Fernando Alonso, qui a écopé non pas d’une mais bien de deux pénalités de 5 secondes chacune, tombées après la fin de la course, l’une pour un contact avec Gasly, l’autre pour avoir quitté la piste et gagné un avantage dans son avant-dernier tour. L’Espagnol est ainsi tombé de la 9e à la 11e place, pour le plus grand bonheur d’Alex Albon qui prend sa position, et de Lance Stroll, qui rentre dans les points. Même avant d’être coéquipiers, l’entraide entre les deux pilotes semblait presque présente…