La malédiction s’acharne sur Charles Leclerc
Pénalisé de trois places sur la grille de départ, Charles Leclerc a terminé le Grand Prix de Monaco comme il l’a commencé, en sixième position.


Après une perte de freins, une crevaison, une pandémie mondiale, une panne pendant le tour de mise en chauffe et des erreurs stratégiques, on pensait qu’il ne pouvait plus rien arriver à Charles Leclerc, à Monaco. On avait tort. Visiblement toujours maudit, le pilote de la Scuderia a reçu une pénalité de trois places sur la grille après avoir été reconnu coupable d’avoir gêné Lando Norris lors des qualifications. Il s’est ainsi élancé dimanche en sixième position, place qu’il a gardé jusqu’à la fin.
Plutôt absent pendant la course, l’arrivée de la pluie ne l’a pas avantagé. Parti avec des pneus durs, il s’est arrêté chausser des pneus médiums trop tôt en espérant que la pluie imminente déclenche une Safety Car. « Quand il a commencé à pleuvoir, nous aurions pu prendre les intermédiaires plus tôt, mais nous avons décidé de ne pas le faire car il y avait encore beaucoup de voitures en slicks et nous avons donc décidé d’attendre dans l’espoir d’une voiture de sécurité, ce qui est le cas dans 90% des cas ici dans ces conditions ».
Une voiture de sécurité qui n’est jamais venue
Pari perdu. La pluie continue de s’intensifier mais aucune trâce de la voiture de sécurité. Ferrari fait finalement rentrer ses deux pilotes pour chausser les intermédiaires mais il est déjà trop tard. Ocon et les Mercedes on eu le nez fin en s’arrêtant en premier et ressortent déjà en piste. Charles Leclerc repart en piste en sixième position et termine la course comme il l’a commencé sans n’avoir jamais pu prendre part à la bataille pour le podium. « A la fin, on fini dans la même position que celle à laquelle on a commencé. Il n’y avait pas grand chose de plus à espérer en partant 6ème. On a fait une très belle qualification hier. Malheureusement, c’est comme ça. Ça ne veut pas le faire ici depuis quelques années. Il ne faut pas lâcher, ne pas baisser la tête. On recommencera l’année prochaine et on verra si ça le fera, » confie t-il pour Canal+.