24 h du Mans – H+14 : Toyota maintient le cap
La nuit a été bien plus sage sur ces 24 heures du Mans. Toyota et Ferrari restent en lutte à courte distance pour la victoire au classement général, loin devant le reste du plateau.


Passée la mi-course, les espoirs de podium (voire mieux) de Peugeot à la régulière ont été réduits à néant par la sortie de piste de Gustavo Menezes (N°94). La lutte allait alors se dessiner entre la Ferrari N°51 et la Toyota N°8.
En LMP2, Neel Jani (N°30) menait la course devant la WRT N°41 de Louis Delétraz. Alpine, de son côté, continuait sa remontée, avec la N°36 : Charles Milesi a pris la place de Julien Canal et se trouvait à la 8e place à 4 h 15 du matin. La N°35, elle, figurait au 12e rang.
La bagarre en GTE-Am était intense également, puisque la Porsche du Project One menait de seulement trois secondes celle du Kessel Racing.
En tête du général, la Ferrari N°51 de James Callado a cédé les commandes des 24 heures du Mans à la Toyota N°8, qui n’a eu qu’à attendre son heure pour passer. La Cadillac N°2, elle, suivait à distance les leaders, à la 3e place.
Côté français, la meilleure des Peugeot était la N°93 de Paul di Resta, au 6e rang. La N°94, malheureuse de la chicane Daytona, remontait petit à petit sur les LMP2 devant elle, aux mains de Gustavo Menezes.
Les deux voitures de tête continuaient à jouer au chat et à la souris : la Toyota comme la Ferrari étaient calquées l’une sur l’autre, puisque chacune s’arrêtait au même moment aux stands. La Cadillac N°2 de Richard Westbrook en a profité pour reprendre les commandes, avec un rythme très intéressant (3’30 en moyenne).
Une nuit plus sage
Contrairement à la première partie d’évènement, la nuit n’a pas été vectrice de gros rebondissements. La Toyota disposait toujours de sa petite avance d’environ sept secondes à 5 h 23 sur la Ferrari N°51. Du côté du LMP2 en revanche, l’Inter Europol N°34 caracolait en tête, avec Albert Costa à bord, et le Kessel Racing (Ferrari N°57) a pris le relais de Project One en GTE-Am.
La Nascar N°24, elle, continuait son petit bonhomme de chemin : à 5 h 30, Jenson Button se trouvait derrière les deux premières GT et remontait à raison de quatre secondes au tour. Jusque là, la Chevrolet Camaro n’a pas rencontré de grosses bévues.
En tête du général, les deux voitures de tête ne se lâchaient pas et faisaient le trou sur le reste du (prestigieux) plateau. Antonio Giovinazzi, sur la 51, a trouvé du rythme pour recoller aux basques de Sébastien Buemi et sa Toyota.
L’écart est descendu à un peu plus de trois secondes. Un écart totalement inédit ces dernières années, même entre les deux Toyota lorsqu’elles étaient les seules machines d’usine engagées.
La Corvette N°33, elle, est partie en tête à queue à la chicane Dunlop en tentant de se dédoubler de la Ferrari N°57 du Kessel Racing. L’écurie américaine a sans doute grillé sa dernière cartouche pour à nouveau s’imposer au Mans.
A 5 h 46, l’Aston Martin N°777 du D Station Racing était arrêtée entre Mulsanne et Indianapolis. Cette voiture a décidément connu bien des déboires, si on se souvient de son gros crash en essais libres.
Et puis, à 6 h, une nouvelle slow zone a été décrétée, après l’énorme crash d’une Porsche GTE-Am à la sortie d’Indianapolis. De quoi bouleverser la course ?