Présentation du Grand Prix de Hongrie : un circuit lent et impitoyable
Deux courses vont s’enchainer avant la trêve estivale. Pour le premier acte, la Hongrie accueille la F1 sur le redouté circuit de Hungaroring. Découvrez tout ce que vous devez savoir de ce rendez-vous.
Comme c’est le cas depuis 37 ans, les dix écuries font étape à Budapest pour le Grand Prix de Hongrie. Si aujourd’hui ce n’est pas le plus spectaculaire du calendrier, il reste un symbole puisque qu’il fût, le 10 aout 1986, le théâtre de la première course au-delà du Rideau de fer qui coupait l’Europe en deux entre la zone d’influence soviétique, à l’est, et les pays de l’Ouest.
Sur ce circuit de 4,381 km, composé de 14 virages, les pilotes avaleront plus de 306 km et effectueront 70 tours de course. Réputé pour être un tracé lent et tortueux, il sera important de soigner ses virages. Six à gauche, huit à droite, ils ne laissent à personne le temps de reprendre son souffle et rendent les dépassements très difficiles. Deuxième tracé le plus lent en terme de vitesse moyenne, juste derrière Monaco, les réglages d’appui aérodynamiques utilisés par les monoplaces sont d’ailleurs quasiment similaires à ceux utilisés en principauté.
Pour ajouter une difficulté supplémentaire, la piste est particulièrement étroite. Elle ne mesure que 15 mètres de large dans la voie des stands et ne dépasse pas les 10 mètres sur le reste du circuit. S’ajoute à cela la poussière car le circuit est très peu utilisé le reste du temps.
En plus de son caractère exigeant, le Grand Prix a souvent lieu sous de fortes chaleur, faisant de lui l’un des plus éprouvants pour les machines et les organismes.
Un nouveau format de qualifications
S’il devait initialement voir le jour à Imola, le nouveau format de qualifications va être testé pour la première fois ce week-end. Ce nouveau règlement impose les pneus qui devront être utilisés lors des séances de qualifications. Alors que jusqu’à maintenant les pilotes étaient libres de choisir leurs pneus, avec cette nouvelle règle, une spécification précise leur sera imposée. Ils devront désormais chausser des pneus durs en Q1, des pneus médiums en Q2 et des pneus tendres en Q3.
Le nombre de trains de gommes fournis par Pirelli sera ainsi réduit de 13 à 11. Le fournisseur italien a également déjà annoncé que ce format sera testé une deuxième fois à Monza en septembre prochain.
Le type de gomme Pirelli
Abrasive et lente, la piste est assez exigeante avec les pneus. Pour la première fois dans l’histoire de ce Grand Prix, Pirelli a décidé de proposer ces trois composés les plus tendres : C3, C4, C5. Un choix expliqué par des températures très élevées et le caractère sinueux de la piste.
« Le Grand Prix de Hongrie est devenu un classique de la saison estivale de Formule 1 et, à ce titre, les températures de l’air et de l’asphalte, souvent particulièrement élevées, en sont les principales caractéristiques, » souligne Mario Isola. « Les pilotes, les voitures et les gommes sont mis à rude épreuve. La ligne droite des stands est assez longue et offre la seule véritable possibilité de dépassement au freinage du premier virage à droite. »
« D’habitude, cette course tourne autour de la stratégie et de la dégradation des pneus. Cette année, nous avons opté pour un trio de composés plus tendres par rapport à 2022, tandis qu’une nouvelle attribution de pneus pour les qualifications sera testée pour la première fois. »
#HungarianGP preview 🇭🇺
↗️ One step softer compounds for 2023
🆕 Alternative Tyre Allocation makes a belated debut
🌡️ High track and air temperatures to manage#Fit4F1 #F1 pic.twitter.com/Wdh7HzAWat— Pirelli Motorsport (@pirellisport) July 17, 2023
