24 Heures du Mans – Essais Libres 3 : Ferrari reprend les commandes

Dès les premières minutes, le rythme des Hypercars était intéressant. Toyota et Cadillac ont réalisé des chronos à certes deux secondes des meilleurs temps de la EL1, mais très rapides pour un début de séance. La #311 menait les débats après 20 minutes avec un 3’28 »721, soit deux dixièmes de mieux que la Nippone #7.

La Cadillac #2 s’est rajoutée à la fête en récupérant le meilleur temps provisoire. La Porsche #4 a rejoint tout ce beau monde en s’intercalant entre ces trois concurrents. Mais Cadillac a tout de même conservé son leadership (3’28 »442).

Au bout de 40 minutes de roulage, la LMP2 du Panis Racing s’est fait une petite frayeur. Le prototype est parti en survirage dans le dernier virage du circuit et est allé s’échouer contre les pneus, posé contre le mur des stands. La voiture a mis du temps à se relancer. Ce qui a causé un long drapeau jaune.

La première slow zone de la session n’a pas tardé à arriver. La numéro 47 du Cool Racing a tiré tout droit à Indianapolis et s’est échouée dans le bac à graviers. Coincée, la LMP2 n’a pu repartir que grâce à l’intervention de la grue et des commissaires. La longue interruption de séance n’a pas permis aux 62 voitures d’améliorer leurs chronos.

Changement de châssis sur la Jota #12

Une fois la piste libérée, la Toyota #8 a eu un tour libre. Ce qui lui a permis de s’exprimer et de prendre le deuxième temps provisoire. La lutte était très serrée puisque neuf voitures se tenaient en une demi-seconde.

À mi-séance, la McLaren #59, alors leader de la séance en LMGT3, a perdu le contrôle au Tertre rouge et est allée percuter le mur de pneus. Si le choc ne semblait pas important, la direction de course a décidé de sortir le drapeau rouge. Après Mulsanne, une autre McLaren, la #70 du Inception Racing, a été victime d’un problème mécanique et a dû s’immobiliser le long des rails.

La Porsche numéro 12 n’est pas sortie des stands. L’Hypercar est violemment sortie de piste hier soir, ce qui a provoqué de gros dégâts. L’équipe a profité de cette troisième séance d’essais libres pour la réparer et changer le châssis.

La #65 du Panis Racing a de nouveau fait parler d’elle à une grosse demi-heure de la fin de session. Dans le virage d’Indianapolis, elle a tiré tout droit et s’est tanquée dans le bac à graviers. Cet incident a nécessité une slow zone dans cette partie du circuit.

Le chrono s’affole à la fin

En fin de séance, Porsche a mis les gaz. La #6 pilotée par Laurens Vanthoor a repris le meilleur temps, en reléguant la concurrence à huit dixièmes (3’27 »391). La Toyota #7 de José Maria Lopez s’est rapprochée de l’Allemande, mais est restée distancée à quatre dixièmes (3’27 »803).

Dans une ultime tentative, Antonio Fuoco (Ferrari #50) a mis tout le monde d’accord (3’27 »283). L’Italien a réalisé là le meilleur temps de la session. À noter que les quatre meilleures voitures se tiennent en deux dixièmes.

Auteur de plusieurs incidents, la Panis Racing a été la plus rapide des LMP2 (3’37 »217). Chez les GT3, la United Autosport #59, bien que clouée au garage, a conservé son leadership.