À Interlagos, Toyota revient sur les terres de sa première victoire
Douze ans après son premier succès en championnat du monde d'endurance, Toyota revient à Interlagos. Cette fois-ci, le constructeur japonais espère obtenir pareil résultat. Et prendre sa revanche face à Ferrari.
De la revanche dans l’air ? Si les prévisions météorologiques ne peuvent pas prédire cette possibilité, certains observateurs peuvent en tout cas se demander si cela va arriver. Après le final délicat et controversé des 24 Heures du Mans, Toyota pourrait bien avoir un seul objectif : remettre Ferrari à sa place.
Lors de la classique mancelle, le constructeur nippon et la Scuderia étaient à la lutte à la fois pour la victoire et la dernière marche du podium. Au final, l’erreur de la #51 a envoyé la N°8 de Toyota en tête-à-queue, la reléguant à la cinquième place. Tandis que la voiture sœur a joué de malchance là où le trio vainqueur a déroulé une stratégie aussi parfaite qu’imprévue.
Un circuit connu
Avec un succès de prestige passé tout près, Toyota va certainement vouloir remettre l’église au milieu du village. D’autant que la piste d’Interlagos est bien connue dans le clan nippon. En 2012, le constructeur japonais y a obtenu son premier succès, en 2012, lors de la création du WEC.
Mais depuis cet épisode, de l’eau a coulé sur les ponts. Le tracé a évolué. La voiture est radicalement différente. Déjà, ce sont deux catégories de bolides bien différentes. La LMP1 n’a rien à voir avec l’actuelle Hypercar.
« Nous n’avons jamais piloté notre GR010 Hybrid à Interlagos auparavant, donc nous ne savons pas exactement à quoi nous attendre, mais je suis sûr que ce sera une grosse bataille », pense Kamui Kobayashi, pilote de la #7 et directeur d’équipe.
Rattraper son retard sur Ferrari et Porsche
Sur les terres d’Ayrton Senna, Toyota aura l’opportunité de revenir encore un peu plus sur Ferrari, deuxième, et Porsche, premier. Seules 12 unités séparent la bande de Nyck de Vries de la Scuderia. Et le constructeur de Stuttgart dispose d’une avance de 17 points.
Si la probabilité de voir Toyota en tête du championnat à l’issue des 6 heures de course semble relativement faible, la marque japonaise a de grandes chances de grappiller son retard. « J’ai hâte de concourir à nouveau, de me battre aux avant-postes et, je l’espère, d’aider Kamui, Nyck et l’équipe à remporter le championnat du monde », annonce Mike Conway, de la #7.
