La FIA annonce 5 décisions sur la F1 à l’issue du conseil mondial du 23 juillet
La troisième réunion de la FIA cette saison a eu lieu ce mardi 23 juillet au sein des bureaux de la Formula One Management, à Londres. Durant ce congrès dirigé par Nikolas Tombazis et Stefano Domenicali, plusieurs points chauds ont été abordés.


Comme l’année dernière, les instances de la Formule 1 ont profité du week-end du Grand Prix de Belgique pour organiser une réunion afin de discuter et d’aborder certains points du futur règlement. Présidée par Nikolas Tombazis, Directeur de la monoplace de la FIA, et Stefano Domenicali, Président et Directeur Général de la Formule 1, cette réunion a permis d’élucider certains points et de prendre de nombreuses décisions. Petit tour d’horizon de celles-ci.
Des points du règlement mis à jour
L’une des principales questions lors de ce congrès était la question de l’attribution des points au championnat. Alors que les équipes de F1 et la FIA semblaient tomber d’accord pour élargir le nombre de pilotes remportant des points à 12 au lieu de 10 afin de récompenser les petites équipes, la donne a récemment changé. En effet, le fait d’avoir beaucoup de vainqueurs différents et des voitures très proches les unes des autres a fait basculer les choses et la FIA a donc décidé de n’apporter aucune modification sur ce sujet.
« Il a été convenu à l’unanimité de ne pas modifier la répartition des points du championnat (telle que décrite aux articles 6.4 et 6.5 du Règlement Sportif) à la suite d’une récente proposition visant à envisager d’étendre l’attribution des points au-delà de la dixième place lors d’un Grand Prix », peut-on d’ailleurs lire dans le communiqué de la FIA.
Lors de cette réunion, certains points du règlement au niveau financier ont également été abordés, notamment les congés maternité/paternité et les congés maladie qui sont désormais exclus du plafond budgétaire. Cela constituait un point de crispation majeur avec un règlement qui voulait inclure dans la limitation des frais certaines dépenses liées au personnel, décision qui vient donc d’être révoquée ce mardi, illustrant l’engagement des équipes de Formule 1 envers le bien-être des membres des équipes.
Le poids des F1 augmenté pour préserver la santé des pilotes
Les décisions prises ont aussi concerné le poids de la voiture et du pilote qui vont tous les deux augmenter à partir de 2025. Du côté du pilote, il passera de 80 à 82 kg pour favoriser la santé des pilotes, notamment ceux de grande taille comme Ocon ou Russell qui compromettaient leur santé pour se mettre aux normes de la FIA. En conséquence, la monoplace augmentera elle aussi de 2 kg sans carburant pour atteindre les 800 kg. Une voiture encore plus lourde mais qui devrait être ajustée avec les nouvelles réglementations de 2026.
« Le poids minimum du pilote sera augmenté de 80 kg à 82 kg dans l’intérêt du bien-être des pilotes. En conséquence, le poids minimum – la masse de la voiture, sans carburant, sera augmenté de 798 kg à 800 kg pour 2025. »
Plus de jours d’essais privés
L’un des enjeux de cette réunion fut d’aborder les règlements de 2026. Tout d’abord, la FIA s’est attelée à modifier les essais de pré-saison. Depuis 2 ans, ils se déroulaient sur deux jours, mais la FIA a décidé de les prolonger sur 9 jours à partir de 2026. Cela permettra à chaque équipe d’être mieux préparée au premier rendez-vous de la saison et de collecter plus de données et d’informations sur leur voiture et de résoudre les éventuels problèmes de fiabilité qui auront donc moins d’impact sur 9 jours que sur 3 jours.
Dans cette optique, plusieurs points du règlement 2026 ont été analysés, notamment le calendrier des courses. L’objectif est d’offrir un spectacle continu pour les fans via des courses plus serrées et excitantes. La FIA affiche également son soutien aux enjeux environnementaux avec un calendrier plus adapté afin de réduire les coûts et la consommation énergétique de chaque équipe par des trajets plus courts.
Rappelons que même si elles ont été validées à l’issue de cette réunion, toutes ces décisions doivent encore être soumises au Conseil Mondial du Sport qui doit les approuver afin qu’elles puissent ensuite entrer en vigueur. Une nouvelle réunion se tiendra le 2 octobre prochain afin de discuter des questions relatives à 2026, un règlement qui continue de susciter l’inquiétude mais aussi l’excitation chez chaque équipe.