Ferrari a réduit l’écart avec Red Bull selon Vasseur

La saison de Ferrari est-elle totalement réussie ? Les premiers Grand Prix avaient en tout cas donné une réponse positive, l’écurie italienne démarrant la saison comme la principale rivale de Red Bull et empochant même deux victoires grâce à Carlos Sainz en Australie et Charles Leclerc lors de son Grand Prix national à Monaco. Ces résultats ont insufflé un vent d’optimisme au sein de l’équipe et ont renforcé la confiance de leur nouveau patron, Frédéric Vasseur.

« Nous devons aborder ce week-end en étant conscients que nous allons dans la bonne direction, tant d’un point de vue technique qu’en termes d’harmonie dans l’équipe et de décisions à prendre sur la piste. Le travail effectué jusqu’à présent nous a permis de réduire encore davantage l’écart qui nous sépare de Red Bull », avait-il affirmé juste avant le Grand Prix du Canada, estimant que l’équipe avait réussi à réduire l’écart avec Red Bull de manière significative, se rapprochant de la domination de l’écurie autrichienne.

Une écurie italienne qui s’éloigne de la tête de course

Pourtant, depuis ce discours, la tendance s’est inversée puisque Ferrari aborde désormais les week-ends de course en tant que quatrième force du plateau, conséquence de l’évolution des performances de McLaren, qui a même dépassé Ferrari au classement des constructeurs, et de Mercedes, ainsi que des améliorations qui n’ont pas véritablement fonctionné du côté du clan italien. Une situation qui n’inquiète pas le Français, préférant mettre en lumière les progrès effectués par son équipe depuis l’année dernière.

Des progrès néanmoins notables par rapport à 2023

« Je ne suis pas un grand fan des statistiques, mais nous avons marqué quelque chose comme 60 % de points en plus qu’il y a un an après 12 courses, ou quelque chose comme ça. Nous avons réduit l’écart de 300 % par rapport à Red Bull. » Effectivement, Ferrari a connu un début de saison beaucoup plus encourageant que l’année précédente, avec 117 points supplémentaires et déjà deux victoires au compteur, contre une seule en 2023. Une performance retrouvée et un écart qui se réduit de plus en plus par rapport à l’écurie autrichienne, un élément qui a pu être observé de nombreuses fois cette saison.

Par exemple, lors du Grand Prix de Bahreïn, Carlos Sainz a terminé troisième à 25 secondes du leader, un écart bien moins important que les 48 secondes accusées en 2023. En Belgique, Vasseur a une nouvelle fois salué tout le travail de son équipe après la troisième place acquise par Charles Leclerc, qui a réussi à maintenir Verstappen et Norris derrière lui. Le Français en a également profité pour souligner la compétitivité accrue de la grille, avec quatre équipes capables de remporter des courses.

Une lutte de plus en plus serrée à l’avant de la course

« Je pense que les quatre équipes ont fait un travail similaire; il n’est pas courant qu’après 12 ou 13 courses, vous puissiez avoir quatre équipes en position de gagner le championnat. C’est tellement serré que pour un ou deux dixièmes, on va passer de sixième à premier. On n’a jamais vu ça en F1 à Spa, d’avoir six voitures, quatre équipes en dix secondes à Spa. Il y a des années où le troisième était à un tour. » Le patron de Ferrari insiste donc sur la nécessité de se concentrer sur les détails, car la lutte pour le sommet se joue désormais à quelques dixièmes de seconde près. Ferrari doit donc continuer à travailler sur le développement de sa voiture pour ne pas se laisser distancer par les autres écuries.

« Dans notre analyse, on doit prendre cela en considération. Il ne faut pas s’énerver et aller chercher les détails car c’est là que tout se joue. On a quatre équipes qui se tiennent en un, deux ou trois dixièmes en performance pure. C’est comme ça depuis quelques courses et ça le sera encore prochainement. Chaque progrès d’un dixième nous aidera à gagner des positions. »

Ferrari doit donc impérativement retrouver son rythme du début de saison car, en dépit d’une saison plus prolifique que celle de 2023, avec 60 % de points marqués en plus selon les propos de Frédéric Vasseur, l’écurie italienne est sous la menace de Mercedes et pourrait perdre sa troisième place au classement des constructeurs, une position qu’elle a pourtant réussi à acquérir l’année dernière.

Si la saison 2024 de Ferrari a été marquée par des améliorations notables par rapport à 2023, l’écurie doit encore relever de nombreux défis pour maintenir sa position à l’avant de la grille. La pression monte au sein de l’écurie de Maranello alors que les courses se succèdent, et Ferrari doit trouver un moyen de renouer avec le succès pour terminer la saison en beauté et maintenir sa troisième place au classement.