À Fuji, Peugeot veut passer un cap après la course à Austin
Le constructeur français va découvrir une nouvelle piste avec sa 9X9 version 2024. Certaines portions du circuit pourraient profiter aux deux Hypercar de Peugeot.


Et si Peugeot retrouvait la zone des points ? Après avoir frôlé le top 10 à Austin, l’écurie française pourrait enfin revenir dans la première partie de tableau. Le circuit de Fuji est un mix entre piste rapide et sinueuse. Un aspect qui pourrait profiter aux 9X8.
« L’enchainement des deux courses est rapide, cela permet de se remettre directement au travail. Nous connaissons bien la piste Fuji, mais pas avec la nouvelle version de la 9X8. Nous savons que sur certaines portions du circuit, nous aurons plus de facilités avec la nouvelle version, mais il faut garder en tête qu’une partie du circuit reste similaire à la piste d’Austin. Quoiqu’il en soit, l’équipe a travaillé entre les deux courses au maximum pour capitaliser sur l’expérience d’Austin », annonce Jean-Marc Finot, vice-président de Stellantis Motorsport.
La marque française pourra compter sur l’expérience de ses pilotes au Japon pour appréhender au mieux cette dernière course de 6 heures cette année. Loïc Duval et Stoffel Vandoorne qui ont passé plusieurs années en championnat Super GT, Formula Nippon ou Super Formula. Mikkel Jensen et Paul di Resta ont piloté en Asian Le Mans Series. Fuji a donc été plus d’une fois sur leur route.
« On a fait une course correcte à Austin avec la #93, sans erreur, mais on a manqué de performance et c’est frustrant. Bien sûr, il y a eu quelques moments positifs comme les qualifs ou le départ, mais globalement, on n’avait pas assez de rythme en course. J’avais raté Fuji l’an passé, ce sera donc une découverte de ce circuit particulier, mais intéressant, avec un premier secteur très rapide et un troisième très lent et sinueux. Il faudra trouver une bonne balance. L’objectif sera de marquer des points », raconte Nico Muller.
L’an dernier, les deux 9X8 avaient terminé à la septième et à la huitième position. La #94 avait bouclé l’épreuve à un tour de la Toyota victorieuse. La voiture sœur avait un autre tour de retard. « Cette année, on espère de nouveau entrer dans les points malgré une concurrence exacerbée », espère Olivier Jansonnie, directeur technique de Peugeot Sport.