Dakar 2025 – Etape 2a : Yazeed Al Rajhi en tête, Carlos Sainz et Sébastien Loeb perdent gros
La première partie de la 48 heures chrono disputée sur deux jours aura souri aux renards du désert que sont Yazeed Al Rajhi et Nasser Al-Attiyah, tout en posant de très nombreuses difficultés à d'autres favoris.


Le Dakar est une course impitoyable. Bien que tous les concurrents aient cette doctrine en tête, le plus grand rallye-raid du monde ne pardonne rien, y compris auprès des habitués du désert et des spécialistes de l’épreuve.
Pour cette première partie de l’étape 48 heures chrono qui comprend 967 kilomètres réparties sur les journées de dimanche et lundi, Carlos Sainz et Sébastien Loeb ont peut-être déjà vu leurs espoirs de victoire s’évaporer.
Tenant du titre, le pilote espagnol est parti en tonneaux avec son Ford Raptor. Aidé par un coéquipier pour remettre le bolide américain sur ses roues, Sainz se retrouve ce soir avec un retard de près d’une heure sur la tête de la course. De plus, il ne pourra pas bénéficier de l’aide de son assistance dans la nuit pour réparer sa monture.
Même si elle est moins salée, l’addition est tout de même corsée pour Sébastien Loeb et Fabian Lurquin. Tanké dans les dunes en début de spéciale, le Dacia Sandrider du duo franco-belge a ensuite rencontré la panne de ses trois ventilateurs, créant une surchauffe au niveau du moteur. Loeb perd plus d’une demi-heure dans l’affaire.
Car devant, le rythme était soutenu. Au soir de cette moitié d’étape, c’est la Toyota du duo Yazeed Al Rajhi / Timo Gottschalk qui se trouve en tête, un peu plus d’une minute devant la Dacia de Nasser Al-Attiyah / Edouard Boulanger. Ces derniers étant pour l’instant épargnés par les problèmes de fiabilité. La Toyota et la Dacia devancent d’un peu moins de neuf minutes la Ford de Mattias Ekström / Emil Bergkvist, plaçant trois constructeurs différents aux troix premières places.
La 48 heures chrono se poursuivra et se terminera demain avec, à n’en pas douter, de nouvelles surprises bonnes ou mauvaises qui attendent les concurrents.