Carlos Sainz toujours confiant et déterminé à aller de l’avant

Carlos Sainz aborde le Grand Prix du Japon, sa troisième course au volant d’une Williams, avec un mélange d’optimisme et de détermination. Conscient des défis liés à un changement d’écurie, il reconnaît la période d’adaptation comme étant un réel effort pour assimiler de nouvelles procédures et méthodes de travail. « Ça a été un challenge, comme toujours, lorsqu’on change d’écurie et qu’on doit apprendre de nouvelles procédures, » explique-t-il, admettant que cet apprentissage demande du temps, des efforts et de l’énergie. Cependant, il reste confiant  : «  Mais je pense qu’on est sur la bonne voie.  »

La question de son potentiel passage chez Red Bull, et le débat sur la nécessité d’un pilote expérimenté pour épauler Max Verstappen, a été soulevée. Face à ces spéculations et aux critiques potentielles envers Red Bull pour ne pas l’avoir recruté, Sainz répond avec un sourire détaché et un rire gêné  : «  Vous savez, le travail le plus compliqué en Formule 1, c’est de piloter aux côtés de Max.  »

Sainz insiste sur sa satisfaction personnelle et sa conviction quant à son choix de carrière actuel. « Je n’entends pas les gens parler », déclare-t-il avec assurance. « Je suis là où je veux être et surtout dans une bonne situation pour moi et mon avenir. » Cette affirmation, sans regrets, témoigne de sa confiance en l’avenir au sein de l’écurie Williams.

Après deux premières courses plus que mitigées, où il a eu du mal à retrouver les sensations exceptionnelles qu’il avait éprouvées lors des essais hivernaux à Bahreïn. Sainz se rend donc à Suzuka avec l’intention de faire « un petit pas en avant ». La rapidité démontrée à Bahreïn lui sert de référence, et il aspire à retrouver ce niveau de performance.

L’Espagnol arrive au Japon avec une forte motivation et la détermination de progresser significativement avec sa monoplace et à se rapprocher des performances de son coéquipier, Alex Albon, un pilier au sein de l’équipe Williams.

Sainz mise sur une nouvelle approche pour améliorer ses résultats. Il souhaite travailler avec les ingénieurs pour adapter la voiture à son style de pilotage. « D’un autre côté, nous devons aussi apporter des modifications à la voiture, l’adapter un peu plus à ma direction et nous concentrer un peu sur ce qui s’est passé lors des essais de Bahreïn. » Fort de ces analyses et des ajustements qu’il doit apporter, il conclut avec enthousiasme : « nous abordons Suzuka avec l’envie de progresser. »