Pierre Gasly : « Je vois des opportunités, des inconnues à embrasser »

Monaco n’est jamais un Grand Prix comme les autres. Pour Pierre Gasly, c’est surtout un terrain de jeu où les surprises ne sont pas forcément des pièges. « Je vois des opportunités, des inconnues à embrasser plutôt que de craindre », confie-t-il face aux journalistes, dans un paddock fébrile entre les yachts et les caméras.

L’une de ces inconnues majeures est le changement de format, sans course Sprint mais avec une évolution de la procédure de qualification. Gasly y voit une aubaine pour sortir Alpine de la grisaille du milieu de la grille. « Je pense que ça va ouvrir des opportunités stratégiques potentielles, sur lesquelles nous devrons être au point. »

Un groupe Alpine revigoré ?

L’écurie française a connu un début de saison compliqué, et Monaco pourrait bien être un tournant. La relation entre Gasly et son coéquipier Esteban Ocon, souvent scrutée, semble s’être apaisée. « J’ai parlé avec Charles [Leclerc] après la course d’Imola, tout est clair entre nous. » Une manière de rappeler que le paddock peut vite se tendre, mais aussi se détendre.

Techniquement, l’A524 semble plus adaptée à ce type de tracé lent et sinueux. Gasly, en tout cas, ne cache pas ses ambitions. « C’est un circuit qui ne pardonne pas, mais qui peut récompenser les audacieux. À nous de jouer. »

Objectif Q3, voire mieux ?

Interrogé sur ses attentes concrètes, Gasly reste mesuré mais résolu : « Si on arrive à tout mettre ensemble samedi, je pense qu’on peut viser la Q3. Et à Monaco, être bien placé sur la grille, c’est 80 % du travail. » Une lucidité tactique qui contraste avec la frustration du début d’année.

À suivre donc : un Pierre Gasly calme, concentré, et peut-être en embuscade pour créer la surprise dimanche.