Conférence de presse du vendredi GP de Monaco 2025 : entre aveux d’impuissance et promesses d’avenir

Entre deux séances d'essais libres, la conférence de presse du vendredi a réuni trois visages clés du paddock : Toto Wolff (Mercedes), James Vowles (Williams) et Andy Cowell (Aston Martin). Au menu : analyse à chaud du début de saison, ambitions en Principauté et manœuvres d'avenir, parfois feutrées, parfois frontalement assumées.

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Conférence de presse du vendredi GP de Monaco 2025 : entre aveux d’impuissance et promesses d’avenir

« On ne va pas tricher, mais on va être plus malins », Toto Wolff, franc jeu à Monaco
D’entrée, Toto Wolff s’est montré direct. Alors que Mercedes peine toujours à retrouver son lustre d’antan, le patron autrichien a dégainé une formule qui claque :

« Nous avons admis nos erreurs. Mais surtout, nous avons appris. Et on ne va pas tricher, mais on va être plus malins. »

Mercedes apporte à Monaco une série de micro-ajustements, suspension, aéro, mappage moteur, dont Wolff espère qu’ils permettront de se rapprocher du peloton de tête. Mais pas d’illusions : « Ferrari et Red Bull sont hors de portée ici. Ce que je veux voir, c’est un Lewis mordant et un George capable de perturber les plans. »

Williams : reconstruire sans renier l’ADN

James Vowles, lui, avance à visage découvert. À la tête de Williams depuis début 2023, l’ex-stratège de Mercedes veut faire renaître un mythe sans brûler les étapes.

« La vitesse ne fait pas tout ici. C’est la rigueur. Le contrôle. Ce que Monaco exige, c’est ce que nous sommes en train de redevenir. »

Avec Alex Albon en fer de lance et Logan Sargeant plus à l’aise qu’en début de saison, l’équipe vise une Q2 solide et une course sans accroc. Le directeur a aussi tenu à souligner l’importance des jeunes ingénieurs récemment recrutés : « Leur fraîcheur, leur audace, ça change tout. »

Aston Martin prépare l’après-Newey

Enfin, Andy Cowell, directeur technique d’Aston Martin, est revenu sur la bombe du mois : l’arrivée d’Adrian Newey pour 2026. Mais pas question de parler de demain sans assurer aujourd’hui.

« L’effet Monaco est toujours spécial. C’est ici que tout peut basculer, pour le meilleur ou pour l’oubli. »

Fernando Alonso s’est montré incisif en EL1, tandis que Lance Stroll semble enfin à l’aise avec le châssis revu. Cowell précise : « Adrian ne viendra pas pour faire du tape-à-l’œil. Il viendra parce qu’il croit au projet, et parce qu’on aura mérité sa confiance. »

Entre prudence tactique et ambition masquée

Ce vendredi, la conférence de presse a plus ressemblé à une partie d’échecs qu’à une scène de déclarations fracassantes. Mais derrière les mots pesés, un message clair : chacun prépare déjà la grande transition de 2026, tout en gardant un œil rivé sur les points à prendre ici et maintenant. Monaco n’est jamais neutre. Il révèle, il punit, ou il exalte.

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