La TF108 se rapproche du devant de grille…
Quel jugement portez-vous sur les 4 premières sessions d’essais de l’année ? « Nous sommes satisfaits des progrès que nous avons effectués avec la TF108. Il était évident dès les premiers tours de roue de la TF108 qu’elle est une machine très différente de la TF107 : bien plus stable et fournissant une base de […]


Quel jugement portez-vous sur les 4 premières sessions d’essais de l’année ?
« Nous sommes satisfaits des progrès que nous avons effectués avec la TF108. Il était évident dès les premiers tours de roue de la TF108 qu’elle est une machine très différente de la TF107 : bien plus stable et fournissant une base de travail bien plus solide. Nos pilotes sont bien plus en confiance et peuvent plus attaquer. Nous avons trouvé que le travail sur les réglages est bien plus direct et précis, et qu’il est plus aisé de faire des progrès dans ce domaine. »
Sur quoi l’écurie s’est-t-elle concentrée durant ces essais ?
« Après avoir vérifié tous les systèmes embarqués pendant le tour de chauffe, nous nous sommes penchés sur les réglages et le développement. Nous avons consacré du temps à l’apprentissage de l’utilisation du package et nous avons donc travaillé sur l’adaptation des réglages mécaniques au nouveau concept aérodynamique. La stabilité de la TF108 étant bien meilleure, nous avons dû revoir la plupart des axes de recherche sur les réglages que nous avions développés avec la TF107. »
Etes-vous content de la configuration de base de la TF108 ?
« Oui, j’avais dit pendant le développement de la nouvelle voiture que notre objectif principal était d’améliorer la stabilité et la maniabilité de l’auto et c’est exactement ce à quoi nous sommes parvenus. Elle représente clairement un pas en avant, elle a un grand potentiel de développement encore devant elle. Il est clairement apparu, dès les premiers essais, que nous étions dans une autre ligue et que nos performances étaient meilleures. »
Quels sont les domaines que vous souhaitez améliorer à l’heure actuelle ?
« Je dirais que nous avons trouvé la stabilité après laquelle nous courrions et nous pouvons donc désormais nous concentrer sur l’amélioration de l’efficacité aérodynamique. »
L’écart qui vous sépare des voitures les plus rapides vous inquiète-t-il ?
« Si l’on compare ce qui est comparable, à savoir les temps au tour enregistrés lors des mêmes séances d’essais et en prenant en compte les quantités de carburants estimées, on se rend compte qu’à l’heure actuelle cet écart reflète un gain en performance de la TF108 par rapport à l’année dernière. Il y a bien entendu encore un écart, ce n’est pas satisfaisant, et nous essayons constamment de le réduire. Mais si l’on compare les écarts de cette année avec ceux de l’année passée, on peut dire que nous sommes plus proches des voitures du haut de la grille. »
La TF108 a-t-elle déjà montré son véritable potentiel ?
« Il y a encore énormément de performance à extraire de cette voiture avant la première course. De nouvelles pièces viendront continuellement se greffer sur la voiture mais la plus grosse évolution interviendra juste avant le Grand-Prix d’Australie. Tout cela s’inscrit dans un développement continu qui atteindra son summum juste avant Melbourne. »
Quand verrons-nous apparaître le package de Melbourne ?
« Beaucoup de choses arriveront lors des 2 prochaines sessions d’essais de Barcelone, les dernières séances avant le GP d’Australie. L’introduction de nouvelles pièces s’échelonneront durant ces deux séances mais nous n’utiliserons pas la totalité du package de Melbourne avant d’entamer le week-end de course lui-même. »
Pourquoi l’écurie a-t-elle roulé à Bahreïn ?
« Il y a deux raisons à cela. Premièrement, la météo est plus chaude que celle que nous trouvons en Europe. Elle nous permet de rouler toute la journée dans la chaleur et d’évaluer les systèmes de refroidissement, ce qui est approprié puisque nous exploitons un nouveau système sur la TF108. Nous voulions rouler par les températures les plus élevées possibles afin de nous pencher sur ces spécificités. Deuxièmement, la piste de Bahreïn est intéressante dans le sens où elle offre une combinaison de courbes rapides et de virages où la traction est essentielle. »
D’après Toyota-F1