Grand Prix de Grande-Bretagne : Les faits marquants
F1. Après avoir fêté les 70ans de la F1 l'an passé sur ce tracé de Silverstone, le grand cirque va tester cette année un nouveau format de qualifications. Avant de voir ce que cela va apporter en terme de spectacle, MotorsInside revient sur quelques faits marquants du Grand Prix de Grande-Bretagne.
Des crevaisons pour un finish à suspens
Nous avons tous en tête l'arrivée de Lewis Hamilton en 2020 sur trois roues. Malgré une crevaison à l'avant gauche à l'entame du dernier tour, le pilote Mercedes arrive à contrôler sa monoplace. L'avance qu'il a sur Max Verstappen se réduit comme peau de chagrin, mais c'est suffisant pour lui permettre de rafler la mise.
En 2017, c'est aux pilotes Ferrari qu'est arrivé ce malheur. Kimi Räikkönen alors second crève, puis c'est au tour de Sebastian Vettel de subir le même sort. Le Finlandais arrive malgré tout à revenir sur le podium, au troisième rang. Pour son équipier Allemand la sentence est plus sévère : il termine 7ème. Il lâche ainsi de nombreux points à son rival Lewis Hamilton dans leur lutte pour la couronne mondiale. Ce dernier a dominé son épreuve à domicile sans la moindre opposition.
Une édition 1993 pluvieuse, à Donington
En Grande-Bretagne, comme en France les circuits automobiles sont nombreux. C'est ainsi qu'en 1993, le tracé de Donington a droit à son Grand Prix de Formule 1 dans le cadre du Grand Prix d'Europe, à la place de Brands-Hatch.
Cette édition fut marquée par la démonstration de pilotage d'Ayrton Senna. Au volant de sa Mclaren Ford peu performante, il se qualifie 4ème.
Après un départ moyen où il perd une position, il remonte un à un tous ses adversaires et non des moindres : Wendlinger, Schumacher, Prost et Hill. A la fin du premier tour il est déjà en tête de la course.
Il garde le leadership jusqu'au drapeau à damier, et avec la manière. Seul Hill sur sa Williams-Renault termine dans le même tour que lui, mais relégué à une minute et vingt trois secondes du champion brésilien.
Les stands, un raccourci façon Mario Kart ?
Toujours en 1993 à Donington, Ayrton Senna réalise le meilleur tour en course au moment pendant son tour d'entrée dans les stands. Ce sera malheureusement son dernier sur cet exercice.
Cinq ans plus tard, en 1998 c'est Michaël Schumacher qui nous gratifie encore une fois d'une stratégie pour le moins... osée.
Les conditions sont pluvieuses à mi-course. Plusieurs pilotent abandonnent sur sortie de piste.. La course est donc neutralisée pendant cinq tours. A la reprise, Mika Häkkinen puis David Coulthard se fond piéger. L'Ecossais doit même abandonner.
Les commissaires constatent que le baron rouge a doublé Alexander Wurz sous le régime de la voiture de sécurité. A deux tours du but, alors qu'il mène la course, il reçoit un stop-and-go de 10secondes en guise de pénalité.
Avec son pilote, Ferrari prend la décision de purger cette pénalité à la fin du dernier tour. Ainsi Schumacher franchi la ligne d'arrivée en vainqueur dans la voie des stands après avoir purgé sa peine. Du jamais vu dans l'histoire de la formule 1.