Mazepin crée une fondation pour soutenir les pilotes exclus des compétitions


« Comme vous le savez j'ai perdu mon contrat pour concourir en Formule 1. La FIA m'avait autorisé à courir tant que j'étais un athlète neutre, mais [Haas] a décidé de rompre mon contrat. A cause de cela, j'ai décidé de créer une fondation qui soutiendra les athlètes qui ont perdu la chance de concourir au plus haut niveau pour des raisons extra sportives. Cette fondation leur donnera du travail, un soutien financier et psychologique et une aide juridique si ils veulent s'opposer à cette situation. Elle s'appellera "We Compete As One". »
Le pilote russe est également longuement revenu sur les raisons de son éviction de Haas. « La décision de Haas n'était basée sur aucune directive de la FIA, ni basée sur aucune sanctions qui aurait été placée envers moi, mon père ou son entreprise. je trouve ça injuste. » a regretté Nikita Mazepin. « Je me pose une question. N'y a-t-il pas de place pour la neutralité dans le sport ? Est-ce qu'un athlète a le droit d'avoir une opinion sans la rendre publique ? Doit-il être puni pour ça ? Nous connaissons tout des exemples où des pays ont refusé d'en affronter d'autres aux Jeux Olympiques pour des raisons géopolitiques. On a vu dans les années 80 une génération d'athlètes perdre leurs rêves et leurs chances de concourir à haut niveau lorsque des pays ont commencé à en boycotter d'autres.»
Mazepin a également révélé n'avoir eu aucun message de chez Haas depuis son départ. « [Je n'ai rien reçu] depuis le communiqué de ma mise à l'écart. Je n'ai pas eu de messages de Gunther Steiner, ni de Mick Schumacher. C'est dans ces moments-là qu'on voit qui sont vraiment les gens. » Le Russe a toutefois reçu des messages de soutien d'autres pilotes. « J'ai beaucoup apprécié le peu de pilotes qui m'ont contacté. Sergio [Perez], Valtteri [Bottas], Charles [Leclerc] et George [Russell]. Je leur suis très reconnaissant parce qu'ils sont tous passé par des moments où ils auraient pu perdre leurs baquets, et ils me soutiennent dans cette période où j'ai perdu mon rêve et mon siège. »