Russell : "99%" des problèmes de la Mercedes liés au marsouinage

Parti en sixième place sur la grille saoudienne, le Britannique George Russell a terminé le Grand Prix en cinquième position, bien devant son coéquipier Lewis Hamilton, dixième. Si les W13 ont manqué de rythme comparé aux Ferrari et aux Red Bull, George Russell estime que de nombreux paramètres empêchent l’écurie allemande d’annihiler le problème du marsouinage.

« Il y a tellement de facteurs en jeu entre la rigidité mécanique de la voiture, la rigidité des planchers, le design des planchers et la pression des pneus. » a confié Russell. « Le mode du moteur également, car plus vous roulez vite, plus le problème se fait sentir. Donc c’est plus dur pendant les qualifications, parce que l’on fait tourner les moteurs au maximum, on va plus vite en ligne droite, ce qui provoque plus d’appui et donc plus de marsouinage. » a-t-il déploré.

« Nous devons presque devancer ce problème. En course, quand vous avez le DRS fermé, vous avez plus d’appui qu’avec un DRS ouvert, c’est un autre facteur à prendre en compte. » a poursuivi le nouveau pilote Mercedes. « Nous essayons encore d’apprendre, ce pourquoi nous sommes loin d’une optimisation maximale. C’est pourquoi j’ai dit que si nous réglions le problème du marsouinage, ça règlerait 99% de nos problèmes. ».

Combien de temps pour fixer ce problème ?

« Nous allons essayer de développer la voiture en contournant les difficultés mais nous devons résoudre le problème sous-jacent qu’est le marsouinage. » a déclaré George Russell. « Toutes ces voitures sont plus performantes avec une faible hauteur de caisse et nous ne pouvons simplement pas nous rapprocher de là où sont nos rivaux. Pour être honnête, je n’ai aucune idée du temps que ça prendra. » a-t-il admis.

« Bien sûr, nous avons des informations, nous continuons d’apprendre. Pour le moment nous avançons petit pas par petit pas donc nous devons faire plus de sauts et de kilomètres, nous luttons pour trouver cette balle d’argent qui règlera tous nos problèmes […]. Mais comme je l’ai dit, c’est plus facile à dire qu’à faire. » a conclu le Britannique.