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La survie du Grand Prix de France : plusieurs facteurs à prendre en compte

F1. Le Grand Prix de France est actuellement en négociations pour conserver sa place au calendrier et le budget est loin d'être le seul facteur à prendre en compte.

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Les négociations sont en cours pour le Grand Prix de France.
© Red Bull / Les négociations sont en cours pour le Grand Prix de France.

Le contrat du Grand Prix de France avec la F1 n'est pas encore prolongé au-delà de cette édition 2022 à l'heure où ces lignes sont écrites.

Se pose alors la question de l’avenir du Grand Prix de France au calendrier. Avec les récentes déclarations de Stefano Domenicali, certains GP emblématiques seraient sur la sellette. Pour rappel, le président de la Formule 1 a évoqué la possibilité d’augmenter le nombre de Grand Prix sur une saison. Toutefois, les accords Concorde bloquent ce nombre à 25 jusqu’en 2025.

Un ticket d’entrée très élevé



Pour accueillir un Grand Prix, les promoteurs doivent rétribuer Formula One. Ce montant représente 25 à 30% des revenus globaux de la F1 chez Liberty Media. Les pays d’accueil paient donc un ticket d'accès pour l’organisation d’un GP, dont le prix fluctue entre 13 millions d'euros par an pour Monaco à 50 voire 60 millions d'euros dans certains pays du Golfe.

Actuellement en négociations avec la Formule 1, la manche française a quelques atouts dans sa manche. Primo, la sportivité de l'édition 2021 est un élément important, tout comme les infrastructures du circuit qui répondent au cahier des charges de Formula One. Deuxio, le circuit du Castellet bénéficie de l'Accréditation trois étoiles de la FIA et répond donc aux critères environnementaux. Enfin, l'engouement français autour de cette course est également à mettre en valeur.

Un cahier des charges pas seulement lié au ticket d'entrée

Les chances des Grand Prix historiques de survivre malgré l'intense compétition des promoteurs sont augmentées notamment par le fait qu'ils sont justement historiques et représentent un intérêt majeur dans l'histoire du sport automobile et de la F1.

Mais les obligations du cahier des charges pour faire partie du calendrier ne sont pas seulement financières. Des aspects écologiques et sociaux sont demandés. Le fait que l'image de la France soit positive dans le monde, peut inciter la F1 à vouloir conserver ce Grand Prix de fait.

Une écurie et des pilotes français

Sur la grille de départ 2022, une écurie française et deux pilotes français sont présents : Esteban Ocon chez Alpine et Pierre Gasly chez Alpha Tauri. Tous deux interrogés sur l'avenir du Grand Prix de France lors d'une conférence de presse à Melbourne, ils défendent ardemment leur course nationale.

« Et bien, évidemment, en étant français je soutiendrai toujours le Grand Prix de France et j’ai une connexion spéciale avec […]. » a confié Pierre Gasly. « La motivation, l’énergie, l’atmosphère sont des choses que vous ressentez uniquement dans votre pays d’origine et vos fans peuvent vous le faire ressentir. Donc j’espère vraiment que nous pourrons voir le Grand Prix de France encore quelques années. Évidemment, si cela ne tenait qu’à moi j’aurais déjà signé le contrat, mais je ne suis pas sûr que Stefano m’y autorise. ».

Même son de cloche chez Esteban Ocon. « Bien sûr, je suis content de découvrir de nouveaux circuits, mais oui, voir le Grand Prix de France menacé, je ferai tout mon possible pour essayer de le garder au calendrier. », a affirmé le pilote Alpine. « Bien sûr, quand j’ai commencé la Formule 1, le Grand Prix n’y était pas. La rumeur courrait disant qu’il pourrait revenir et il l’a fait, et vous savez, on a vécu tant de bons moments avec les fans français là-bas, c’est vraiment spécial quand vous y allez tous les ans. Donc, je ne sais pas exactement dans quelle situation il est mais je ne suis pas content d’entendre qu’il est menacé en ce moment et je ferai tout mon possible pour le garder au calendrier. ».

Le soutien du Gouvernement

Le Président de la République a d'ailleurs démontré son soutien à cet événement lors de la remise des prix de la FFSA en décembre dernier. « Nous avons eu la joie de voir revenir sur l'asphalte du circuit Paul Ricard depuis 2018 [une compétition internationale] et je veux saluer les collectivités locales et les partenaires impliqués. » a expliqué Emmanuel Macron.

« Ces grands évènements font rayonner les filières automobiles françaises et notre pays. Mais je sais que l'organisation d'un tel Grand Prix revêt une importance trop grande pour ne pas susciter l'appétit d'autres nations à l'international. L'agenda des prochaines saisons est en cours de discussions. Nous devons protéger le plus possible la tenue en France de ce grand prix et sachez l'Etat prêt à y participer avec toutes les parties prenantes. » a confirmé le Président de la république.

L'enjeu est donc bel et bien de rayonner au niveau mondial et de représenter les couleurs tricolores dans le monde entier. La F1 est un des vecteurs pour l'Etat qui pourrait donc à l'avenir augmenter sa participation dans l'aide à l'organisation du Grand Prix.

Une augmentation de la capacité à l'étude

La capacité d’accueil du circuit Paul Ricard est pour l’instant limitée à 65 000 personnes par jour. Cette capacité d'accueil pourrait être plus importante en jouant sur les tribunes ou le nombre de personnes par hectare. Néanmoins, les organisateurs prévoient d’augmenter cette capacité totale dans les années à venir, car dans le cas du Grand Prix de France, la billetterie représente 80% des revenus globaux.

En comparaison, le Grand Prix des Pays-Bas (Zandvoort) peut accueillir 105 000 spectateurs par jour, hors crise sanitaire. Idem pour le circuit de Spielberg en Autriche, ou Red Bull Ring, où chaque année une marée orange vient remplir les tribunes.

L'engouement autour des pilotes français et d'Alpine pourrait donc permettre avec l'augmentation de cette capacité d'apporter plus de revenus au Grand Prix de France et d'être capable de montrer les muscles faces à des nouveaux Grand Prix d'influence.

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