Des pilotes entre excitation et scepticisme
F1. Absent du calendrier depuis 2020, l'Albert Park n'a pas fait dans le détail sur ses changements : sa section ultra rapide est une zone que les pilotes apprécient. Mais quid des dépassements ?
Qui aurait cru, il y a encore deux ans, que le circuit de Melbourne allait requérir de la puissance moteur ? Avec des virages élargis, cela va déjà plus vite...alors avec son immense portion de pleine charge, on est même passé sous les 1'20” au tour !
Passées les deux premières séances libres, l'adhérence était au rendez-vous sur le tracé. Max Verstappen, le champion du monde, a noté des améliorations sur tous les plans.
« C'est vraiment très bien, le grip est plutôt bon sur le circuit et les bosses ont été corrigées. Je trouve la piste meilleure car on peut mieux attaquer les virages désormais (...). Ils ont fait du bon travail. »
D'autres pilotes ont partagé leur enthousiasme : Lando Norris, auteur d'un vendredi réussi, a parlé d'un circuit « excitant » tandis que Pierre Gasly ajoute à ce terme que « plus on va vite, moins on a le droit à l'erreur. »
Les dépassements : pas plus faciles !
Le même Pierre Gasly tempère tout de même son excitation : « Je ne sais pas si ça sera meilleur ou non pour la course. On va devoir attendre pour le constater. On pourrait ne pas avoir une aussi belle course qu'à Djeddah. J'espère me tromper ! »
Un changement sur le circuit pourrait être une aubaine pour Daniel Ricciardo, le local de l'étape. Il n'a jamais décroché un podium à domicile (en comptant sa disqualification en 2014, alors qu'il avait terminé deuxième).
“Honey Badger” se doute que la course pourrait manquer de dépassements...mais ce ne serait pas une si mauvaise chose !
« Venez m'en reparler dimanche soir ! » rit-il « Avec la quatrième zone de DRS, ça pourrait améliorer les choses. Ce ne sera pas non plus dix fois mieux, mais mieux tout de même qu'avant. On pourrait voir moins de dépassements, mais plus de proximité entre les voitures. »
Après tout, n'est-ce pas ce qui est recherché en F1 : moins de dépassements, mais de longues luttes ?