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Grand Prix d'Australie : Les tops/flops de la rédaction

De la victoire impériale de Charles Leclerc au cauchemar d'Aston Martin en passant par la belle performance d'Alex Albon, Motors Inside vous propose les tops et flops de la rédaction à l'issue du Grand Prix d'Australie.
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Destins croisés pour Charles Leclerc et Max Verstappen ce dimanche.
© Red Bull / Destins croisés pour Charles Leclerc et Max Verstappen ce dimanche.

Le Top 3 :

Charles Leclerc, encore une fois impérial



Il est sans aucun doute le pilote de ce début de saison. Charles Leclerc a offert un nouveau récital sur la piste de Melbourne avec un hat trick à la clé. Le Monégasque marche sur l'eau en ce début de saison et compte désormais 71 points au classement soit déjà 38 d'avance sur son coéquipier Carlos Sainz et 46 sur Max Verstappen.

Charles Leclerc a réalisé un week-end parfait, dominant les Red Bull en qualifications de près de trois dixièmes, puis menant l'intégralité du Grand Prix sans être inquiété malgré deux Safety Car qui avaient rapproché ses poursuivants. Un coup de maître.

Alexander Albon, le point qui résonne comme une victoire


Ce point là vaut de l'or. Après être parti dernier suite à sa disqualification des qualifications, la tâche s'annonçait très dure pour le Thaïlandais. Dans une Williams limitée depuis le début de saison (zéro points), Albon avait terminé 13ème et 14ème des deux premières courses.

L'ancien pilote de Red Bull s'est élancé sur une stratégie différente de la majorité de la grille en choisissant les pneus durs comme cinq autres pilotes seulement. Un pari osé qui n'a pas forcément payé pour Alonso et Magnussen par exemple, qui se sont arrêté au 39ème tour pour chausser des médiums et finir hors des points.

Alex Albon lui a parfaitement géré l'usure de ses gommes pour rester en piste jusqu'au dernier tour, en restant compétitif et en signant de bons chronos. Au 56ème tour, il signe encore un meilleur temps que les McLaren devant lui, alors que Ricciardo et Norris ont 20 tours de moins sur leurs gommes. En s'arrêtant comme il est obligé de le faire au 57ème tour, Albon perd trois positions et passe de la 7ème à la 10ème place.

Suffisant pour ramener un point à son écurie, qui attendait cela depuis le Grand Prix de Russie 2021. Une très solide performance du Thaïlandais qui s'impose comme le numéro un chez Williams alors que Latifi semble lui en perdition.


Mercedes toujours là pour ramasser les miettes



Ils ne sont clairement pas dans le coup pour se battre pour les victoires, et ça se voit. La W13 de Mercedes n'est pas aussi bien née que ses prédécesseurs qui avaient ramené 8 titres constructeurs consécutifs à l'écurie allemande. Pourtant, George Russell et Lewis Hamilton sont deuxième et cinquième du classement devant Max Verstappen.

Dimanche, à nouveau, les Flèches d'Argent étaient là pour profiter des erreurs de leurs concurrents. Qualifiés cinquième et sixième, les deux pilotes ont profité des abandons de Sainz et de Verstappen, après avoir passé Norris dès le premier virage, pour signer un bon résultat avec la troisième place de George Russell, qui signe son premier podium pour Mercedes, et la quatrième de Lewis Hamilton.

Si Mercedes n'est pas (encore) en mesure de se battre pour le titre, Russell et Hamilton maximisent quasiment toutes les opportunités pour ramener de gros points à leur équipe et limiter le retard sur les deux favoris Red Bull et surtout Ferrari. Une stratégie payante puique Mercedes est deuxième du classement constructeur dix points devant Red Bull.


Le Flop 3 :

Aston Martin, un week-end catastrophique d'un bout à l'autre



Pour Aston Martin, il n'y a absolument rien de bon à ramener d'Australie. L'écurie détenue par Lawrence Stroll était la plus faible du plateau ce week-end. Le manque de fiabilité de la monoplace est alarmant, alors que Sebastaian Vettel a connu un ennui mécanique en EL1 et n'a pas roulé en EL2, durant lesquels Lance Stroll a provoqué un drapeau rouge en perdant un bout d'aileron. Puis, en EL3, les deux pilotes ont crashé leurs monoplaces, donnant du boulot à leurs mécaniciens pour réparer tout cela deux heures seulement avant les qualifications.

En qualifications, Stroll est parti dans le décor en fermant la porte à Nicholas Latifi, et Vettel n'a pu prendre la piste que grâce au drapeau rouge provoqué par son coéquipier pour ne réaliser qu'un tour lancé et se qualifier 18ème. En course, ce n'était guère mieux pour l'Allemand qui a heurté le mur au 22ème tour, mettant fin à sa course.

Stroll, quant à lui, a livré de belles batailles en piste notamment face à Pierre Gasly, parfois au delà des limites (5 secondes de pénalité pour des zigzags en ligne droite), mais échoue à terminer dans les points (12ème). Aston Martin repart de Melbourne dernière du classement, sans aucun points marqués depuis le début de saison, avec un Lance Stroll dont le niveau interroge et un Sebastian Vettel qui ne semble avoir aucune envie d'être là. La saison va être longue à ce rythme pour Aston.


Carlos Sainz méconnaissable à Melbourne


Un week-end à oublier pour Carlos Sainz. L'Espagnol a souffert sur le tracé australien et a souffert de la comparaison avec son coéquipier. En se manquant sur sa dernière tentative en Q3, Sainz n'est parti que de la neuvième place sur la grille de départ. Un résultat très décevant alors que Charles Leclerc signait la pole avec un tour 1,5 seconde plus rapide.

En course, Sainz, parti en pneus durs, manque totalement son départ et tombe à la 14ème place. Après coup, l'Espagnol invoquera un problème de volant pour justifier son départ raté. Pour lui, la course s'arrête au deuxième tour lorsqu'il rate son freinage au virage 9 en voulant dépasser Kévin Magnussen. Sa F1-75 traverse l'herbe et vient mourir dans le bac à graviers du virage 10. Enlisé, Sainz n'en sortira pas et paie sa grosse erreur au prix fort.

L'Espagnol recule à la troisième place du classement, déjà à 38 points de son coéquipier. Une réaction est vite attendue pour Carlos Sainz qui n'est que l'ombre du pilote qu'il était l'an dernier.

Red Bull, le manque de fiabilité se paie cash



Les semaines se suivent et se ressemblent pour Red Bull? Après la victoire de Max Verstappen à Djeddah, l'écurie autrichienne arrivait ambitieuse à Melbourne. Mais c'est plutôt le scénario de Bahreïn qui s'est reproduit. Bien calé en deuxième position, sans pouvoir inquiéter Leclerc devant mais bien plus fort que ses poursuivants, Verstappen tenait son second podium de la saison, lorsqu'il a été contraint de s'arrêter sur le bord de la piste au 39ème tour, sa monoplace en feu.

C'est le second abandon du Néerlandais après Bahreïn, et il n'a fini qu'une course depuis le début de saison. Malgré ses promesses sur la piste, la RB18 manque cruellement de fiabilité, ce qui a déjà coûté de nombreux points à l'écurie et privé Max Verstappen de deux podiums supplémentaires. Avec déjà 46 points de retard pour le champion en titre, Red Bull n'a plus le droit à l'erreur et doit impérativement marquer de gros points dès les prochaines courses pour ne pas laisser Ferrari prendre un avantage déjà trop important.

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