La Formule 1 espère atteindre la neutralité carbone d'ici 2030


Depuis 2014, avec l'introduction des systèmes hybrides obligatoires dans la catégorie reine, la tendance à l'éco-responsabilité de la F1 n'a fait que grandir. Avec le contexte mondial actuel, il semblerait que la Formule 1 veuille se placer comme porte-étendard d'une automobile plus verte.
Parmi les mesures présentées par la FIA, deux d'entre elles sortent du lot. La première concerne l'optimisation de la logistique afin de réduire au maximum l'utilisation de porte-conteneurs et d'avions cargos. En effet, avec un calendrier de plus en plus rempli, la Formule 1 doit mieux s'organiser pour optimiser au mieux sa logistique pour réduire les émissions de CO2 liées de cette dernière. Actuellement, la logistique représente 45 % des émissions polluantes, selon un rapport de la FOM.
Un moteur plus vert d'ici 2026
La prochaine révolution en Formule 1 est prévue pour 2026 avec l'introduction des nouveaux règlements concernant les motorisations. Aucun projet clair n'est mis sur la table pour l'instant, mais une chose est déjà actée : le moteur restera au moins en partie thermique et alimenté avec un carburant synthétique renouvelable.
Information qui est passée inaperçue en 2022, le carburant des monoplaces comprend désormais 10 % de bio-carburant sous forme d'éthanol, ce dernier permettant de réduire l'empreinte carbone des voitures. En effet, afin de produire cet éthanol, de grandes quantités de betteraves et de canne à sucre sont utilisées, permettant par photosynthèse d'utiliser du CO2 pour au final produire ce bio-carburant.
La Formule 1 pourra compter sur son partenariat avec la société pétrolière Aramco (responsable d'environ 5 % des émissions de CO2 dans le monde, et estimée a 28 milliards de tonnes de CO2 d'ici 2030) afin de l'aider vers ses objectifs sur le long terme.