Red Bull pourrait perdre jusqu'à une demi seconde au tour avec sa pénalité

7.000.000 de dollars et 10 % de temps en moins en soufflerie pour Red Bull. La pénalité est jugée sévère et même « draconienne » pour Christian Horner. Le patron de l'écurie autrichienne est revenu sur la pénalité que son équipe a reçu après avoir dépassé les limites budgétaires, en 2021.

Le patron assure que cette sanction aura d'importants effets sur les performances des monoplaces de Milton Keynes pour la saison 2023. « Il y a évidemment eu un débat sur la sanction et son envergure. Elle a été retardée en raison de la triste nouvelle au sujet de Dietrich Mateschitz le week-end dernier, mais a été conclue en début de semaine ;on nous a donné une pénalité conséquente, à la fois côté financier et côté sportif, avec les sept millions de dollars – c'est une somme énorme qui est payable sous 30 jours. »

Une demi seconde au tour

« Bien sûr, la partie la plus draconienne est la pénalité sportive, qui est une réduction de 10% de notre capacité à utiliser notre soufflerie et nos outils aérodynamiques. Aujourd'hui, j'ai entendu des gens dire que c'est une quantité négligeable. Je peux vous dire que c'est une quantité énorme. Cela représente entre un quart et une demi-seconde de temps au tour. Cela s'applique à partir de maintenant – cela a un impact direct sur la voiture de l'an prochain et sera en vigueur sur une période de douze mois », assure le Britannique.

Le directeur de l'écurie autrichienne rajoute que le statut de leader de championnat, cette année accentuera la sanction. Il indique que ses mécaniciens et ingénieurs auront, en plus des 10 % de temps en moins, 5 % de retard par rapport à Ferrari et Mercedes, qui devraient terminer à la deuxième et troisième place du championnat.

« Cela donne un avantage à nos concurrents ;c'est pour ça qu'ils insistaient tellement pour une sanction draconienne. La FIA avait d'autres sanctions sportives à sa disposition, mais nos concurrents ont évidemment fait pression pour celle-ci car ils pensaient qu'elle allait nous faire le plus de mal. Mais je suis sûr que même s'ils mettaient le feu à notre soufflerie, ça ne suffirait pas. »