Le procès des manifestants courants sur le circuit du GP de Grande-Bretagne 2022 a débuté
Les activistes du groupe militant "Just stop Oil" qui s’étaient introduit sur le circuit de Silverstone lors du GP de Grande Bretagne le 3 juillet 2022, sont jugés depuis hier à Northampton.
Rédigé pPar
Axelle Vallière
Le 26/01 à 17:33, archivé
Après un carambolage pendant le premier tour du Grand Prix, un autre incident aurait pu virer au drame. La course venait d’être arrêtée après un accident impressionnant entre plusieurs voitures quand 5 manifestants sont entrés sur la piste. Alors que certaines ont été maîtrisé par la sécurité, on a pu apercevoir les autres exécuter un « sitting » à l’endroit où les voitures auraient dû faire leur passage si le drapeau rouge n’avait pas été mis en place quelques secondes plus tôt.
Cela a déclenché de vives réactions au sein du paddock. « Tout le monde a le droit de s'exprimer sur des problématiques, mais personne n'a le droit de mettre des vies en danger. Les actions d'un petit groupe de personnes aujourd'hui étaient complètement irresponsables et dangereuses, » avait notamment déclaré le PDG de la F1, Stefano Domenicali sur la chaîne britannique Sky Sports.
Les six manifestants, cinq qui étaient entrés sur le circuit et un autre, sont jugés depuis mercredi au tribunal de Northampton pour « acte criminel de nuisance publique ». Ils appartiennent tous au groupe "Just stop oil" [ndlr : Arrêtons le pétrole] engagé dans la protection du climat.
Plusieurs vidéos sont mises à la disposition des juges dont une montrant les monoplaces d’Esteban Ocon et Yuki Tsunoda passant devant les manifestants encore assis sur le circuit ou évacués hors de celui-ci.
« Il est clair qu'ils auraient pu être heurtés par des véhicules se déplaçant rapidement, avec des conséquences graves évidentes » a affirmé le procureur Simon Jones.
Les accusés continuent de nier les accusations. Le procès se poursuit aujourd’hui.
Cela a déclenché de vives réactions au sein du paddock. « Tout le monde a le droit de s'exprimer sur des problématiques, mais personne n'a le droit de mettre des vies en danger. Les actions d'un petit groupe de personnes aujourd'hui étaient complètement irresponsables et dangereuses, » avait notamment déclaré le PDG de la F1, Stefano Domenicali sur la chaîne britannique Sky Sports.
Les six manifestants, cinq qui étaient entrés sur le circuit et un autre, sont jugés depuis mercredi au tribunal de Northampton pour « acte criminel de nuisance publique ». Ils appartiennent tous au groupe "Just stop oil" [ndlr : Arrêtons le pétrole] engagé dans la protection du climat.
Plusieurs vidéos sont mises à la disposition des juges dont une montrant les monoplaces d’Esteban Ocon et Yuki Tsunoda passant devant les manifestants encore assis sur le circuit ou évacués hors de celui-ci.
« Il est clair qu'ils auraient pu être heurtés par des véhicules se déplaçant rapidement, avec des conséquences graves évidentes » a affirmé le procureur Simon Jones.
Les accusés continuent de nier les accusations. Le procès se poursuit aujourd’hui.
