Grand Prix de Bahreïn : le calvaire d’Esteban Ocon

Le Français avait mal démarré en abîmant le côté de son aileron avant dans un duel. Ensuite, le sort s’est acharné sur lui avec une escalade de pénalités. Il a d’abord écopé de cinq secondes de pénalité pour un mauvais placement sur la grille, pénalité apparemment mal respectée, qui lui en a valu une autre de dix secondes. La dernière, de cinq secondes, était pour le punir d’avoir dépassé la limitation de vitesse dans la voie des stands.

Le calvaire a pris fin au 43e tour pour le pilote Alpine lorsque son équipe a décidé de le faire rentrer définitivement.

« Ce n’était pas la course qu’on espérait, ce n’était clairement pas notre journée. Normalement, on est plutôt bons sur tout ce qui est opérationnel. C’est un peu fou qu’on ait eu toutes ces galères. On le prend, on analyse et puis on verra la prochaine. [à propos de son, c’est vrai que j’étais un peu en avant que les autres voitures mais il faut savoir qu’on ne voit pas.

Je n’étais pas le seul devant la ligne jaune. Je ne sais pas pourquoi j’ai été le seul pénalisé. On aurait dû finir dans les points avec les deux voitures, on avait le rythme pour. Mon dernier relais avant l’abandon, on était quasiment aussi rapide que la Ferrari. C’était solide, donc c’est dommage, » s’est-il exprimé au micro de Canal+ en marge de la course.