Ferrari en difficulté mais optimiste : "Nous savons où développer la voiture"
En marge du Grand Prix d’Arabie saoudite, Carlos Sainz a déclaré que son équipe avait identifié ses difficultés et travaillait déjà sur sa voie de développement pour 2023.
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Axelle Vallière
Le 22/03 à 10:30, archivé
A Bahreïn pour la première course de la saison, Ferrari avait été victime d’un problème de fiabilité sur le moteur qui avait entrainé l’abandon de Charles Leclerc alors qu’il courait pour la troisième place. Les pneus usés de Carlos Sainz, quatrième, ne lui permettant pas de se battre, ont permis à Fernando Alonso de le dépasser et de le priver du podium.
A Djeddah, ce sont encore les pneus qui ont posé problème à la Scuderia, un mal dont l’équipe souffre depuis la saison dernière déjà. Après un bon premier relais avec les tendres, les durs ont entrainé la descente aux enfers des deux pilotes. Interrogé par Canal+, Fred Vasseur a reconnu cette faiblesse.
« Il faut qu’on comprenne pourquoi une si grosse perte par rapport à la concurrence. C’était pas trop mal en début de course, surtout pour Charles [Leclerc] qui a réussi à remonter mais avec les hards on s’est complètement écroulés. Ça va pas, il faut qu’on comprenne ce qui se passe Ave ces pneus. Je blâme pas du tout les pneus c’est nous qui ne sommes pas capables de les faire marcher. »
Selon Carlos Sainz, la course de dimanche a prouvé que les problèmes rencontrés n’était pas spécifiques à la piste abrasive de Bahreïn mais bien à la voiture.
« Je pense que le dernier relais sur le dur prouve que nous ne sommes pas là où nous voulons être, que nous dégénérons encore plus que les Mercedes, que nous dégénérons encore plus que les Aston et que nous manquons un peu de rythme en course, » a t-il déclaré pour Autosport.
« Je suis un peu surpris parce qu'après vendredi et avant le week-end, je pensais que nous avions une chance d'être la deuxième force ici à Djeddah. Mais je pense que ce dernier relais sur le dur prouve que nous avons encore beaucoup de travail à faire. Nous devons attendre les développements à venir pour voir si nous pouvons améliorer cette faiblesse. »
Il révèle par la même occasion que Ferrari a trouvé l’origine de ce déficit et qu'une bonne corrélation entre la soufflerie et le terrain a donné à l'équipe un axe de développement clair pour le futur.
« Le fait est que la voiture fait exactement la même chose que dans la soufflerie, donc nous savons où est la faiblesse. Nous l'avons déjà identifiée à Bahreïn.
Nous savons où développer la voiture, nous avons juste besoin de temps parce qu'évidemment, nous ne pouvons pas apporter les améliorations dès demain, mais je suis certain que cette équipe est capable de les apporter dès le début de la saison.
Cela pourrait changer complètement notre saison. Alors, baissons la tête et travaillons dur. »
Des pneus qui ne tiennent pas la route
A Djeddah, ce sont encore les pneus qui ont posé problème à la Scuderia, un mal dont l’équipe souffre depuis la saison dernière déjà. Après un bon premier relais avec les tendres, les durs ont entrainé la descente aux enfers des deux pilotes. Interrogé par Canal+, Fred Vasseur a reconnu cette faiblesse.
« Il faut qu’on comprenne pourquoi une si grosse perte par rapport à la concurrence. C’était pas trop mal en début de course, surtout pour Charles [Leclerc] qui a réussi à remonter mais avec les hards on s’est complètement écroulés. Ça va pas, il faut qu’on comprenne ce qui se passe Ave ces pneus. Je blâme pas du tout les pneus c’est nous qui ne sommes pas capables de les faire marcher. »
Selon Carlos Sainz, la course de dimanche a prouvé que les problèmes rencontrés n’était pas spécifiques à la piste abrasive de Bahreïn mais bien à la voiture.
« Je pense que le dernier relais sur le dur prouve que nous ne sommes pas là où nous voulons être, que nous dégénérons encore plus que les Mercedes, que nous dégénérons encore plus que les Aston et que nous manquons un peu de rythme en course, » a t-il déclaré pour Autosport.
« Je suis un peu surpris parce qu'après vendredi et avant le week-end, je pensais que nous avions une chance d'être la deuxième force ici à Djeddah. Mais je pense que ce dernier relais sur le dur prouve que nous avons encore beaucoup de travail à faire. Nous devons attendre les développements à venir pour voir si nous pouvons améliorer cette faiblesse. »
Un axe de développement précis
Il révèle par la même occasion que Ferrari a trouvé l’origine de ce déficit et qu'une bonne corrélation entre la soufflerie et le terrain a donné à l'équipe un axe de développement clair pour le futur.
« Le fait est que la voiture fait exactement la même chose que dans la soufflerie, donc nous savons où est la faiblesse. Nous l'avons déjà identifiée à Bahreïn.
Nous savons où développer la voiture, nous avons juste besoin de temps parce qu'évidemment, nous ne pouvons pas apporter les améliorations dès demain, mais je suis certain que cette équipe est capable de les apporter dès le début de la saison.
Cela pourrait changer complètement notre saison. Alors, baissons la tête et travaillons dur. »
