Charles Leclerc a adapté son style de pilotage

Charles Leclerc et Ferrari sont en retrait cette année. Malgré des difficultés rencontrées en courses, le classant 5eme du championnat des pilotes, le Monégasque est parti à 2 reprises de la pole position (à Bakou et en Belgique après la pénalité de Max Verstappen).

En douze Grand Prix, le pilote Ferrari est parti dans les deux premières lignes (il s’est qualifié entre la P1 et la P4) à 7 reprises en douze courses.

La monoplace au cheval cabré avait du mal dans des conditions humides. Une situation qui n’a pas empêché le pilote de réaliser le deuxième meilleur chrono. Des bonnes performances en qualifications que le monégasque explique avec son style de conduite.

« Honnêtement, il est très difficile de donner des détails, car ce sont de très légers changements en termes de style de pilotage, mais cela fait une grande différence au final. J’ai un style de pilotage très agressif, que ce soit sur sol mouillé ou sec, ce qui est payant dans ces deux conditions » a expliqué Charles Leclerc. « Mais chaque fois que je suis entre les deux avec des pneus slicks, cela ne rapporte pas vraiment. Et pendant les qualifications du Grand Prix de Belgique, j’ai essayé différentes directions, également avec des outils, donc la façon dont la voiture est réglée et la façon dont je peux l’amener d’un virage à l’autre. Cela m’a tout de suite donné beaucoup plus de confiance et le temps au tour était meilleur » a affirmé le numéro 16 de la Scuderia Ferrari.

Les bonnes performances en qualifications n’ont pas été concrétisées par le pilote de 25 ans, monté seulement 3 fois sur le podium cette saison (Azerbaïdjan, Autriche et Belgique). Les mauvais résultats pour l’équipe italienne peuvent s’expliquer avec l’usure des pneus lors des courses, là où certaines équipes font mieux. Charles Leclerc a tout de même noté des améliorations lors de la course à Spa-Francorchamps.

« C’est un peu trop tôt pour le dire [si nous usons moins les pneus], mais cela fait deux ou trois courses où nous gérons mieux nos pneus. En termes de gestion des pneus, nous n’avons pas eu d’énorme dégradation, en gardant la Mercedes de Lewis Hamilton derrière, je contrôlais le rythme de mes pneus » a raconté le pilote après son podium en Belgique.

Le Monégasque reste tout de même modéré sur la problématique des pneumatiques : « Sur ce front, ça avait l’air bien, nous devons encore garder un œil là-dessus parce que parfois, surtout dans des conditions très spécifiques, nous sortons de la bonne fenêtre d’utilisation des pneus, et puis nous avons beaucoup de mal à garder du rythme » a conclu le coureur Ferrari.