Réunion prévue vendredi entre Luca de Meo, PDG de Renault, et les employés d'Alpine à Viry-Châtillon

Alors qu'Alpine (ex-Renault) produit ses moteurs de F1 depuis 1977, la marque française songe depuis mi-juillet à mettre fin à la production de ses propres moteurs en Formule 1. Une nouvelle qui a amené des mouvements de protestation pacifiques au sein de l'usine du constructeur basée à Viry-Châtillon, en charge de ce programme.

Bien que les discussions avancent entre Alpine et Mercedes pour trouver un accord de partenariat moteur pour 2026, la décision définitive devrait intervenir fin septembre. À ce jour, Alpine fait partie des quatre motoristes en Formule 1 avec Ferrari, Mercedes et Honda (en partenariat avec Red Bull). Pour la mise en place du nouveau règlement en 2026, Audi et Ford (pour Red Bull) s'ajouteront à cette liste (Aston Martin récupèrera l'exclusivité sur les moteurs Honda, ndlr.)

Des discussions déterminantes pour la suite ?

C'est dans un communiqué partagé ce mardi aux médias que le CSE d'Alpine Racing annonce la tenue d'une réunion en présence du PDG du Groupe Renault. « Le conseil social et économique d'Alpine Racing, motoriste de l'écurie française de Formule 1, annonce qu'il a obtenu un entretien avec Luca de Meo, président-directeur général de Renault Group, le vendredi 20 septembre 2024, afin de porter à sa connaissance l'incompréhension liée à la fin du développement du moteur F1 en France, sur le site de Viry-Châtillon, une technologie unique dans l'hexagone » est-il stipulé dans le communiqué.

Lire aussi :Mecachrome produit, Alpine développe : Comment les moteurs de F1 d'Alpine sont fabriqués

Les membres du CSE indiquent également remercier « M. De Meo d'avoir répondu favorablement à cette requête. » L'issue de cette réunion pourrait être capitale dans le dénouement du programme moteur d'Alpine, si les positions de la direction ne sont pas déjà figées.