Isack Hadjar "à l'aise" dans la Red Bull de Max Verstappen à Abu Dhabi
Le Français, deuxième du championnat de Formule 2, a eu l'occasion de tester à deux reprises la Red Bull championne du monde de Max Verstappen. Si de nombreux observateurs la décrivent comme une monoplace difficile à piloter, lui n'est pas de cet avis et il a déclaré avoir pris beaucoup de plaisir au volant.


Une voiture qui lui convient ?
Alors que la saison 2024 s'est terminée à Abu Dhabi, les équipes ont participé la semaine dernière aux traditionnels essais de fin de saison. L'occasion pour certaines écuries de faire rouler leurs jeunes pilotes, à l'instar de Red Bull. L'écurie autrichienne a en effet confié l'un de ses deux baquets à Isack Hadjar. Le Français a donc une nouvelle fois eu l'occasion de tester la monoplace de Max Verstappen après avoir remplacé le Néerlandais lors de la première séance d'essais libres sur la piste de Yas Marina. Une opportunité que le pilote de Formule 2 n'a pas gâchée.
Une monoplace agréable à piloter selon Isack Hadjar
Depuis de nombreuses années, de nombreuses spéculations ont vu le jour concernant le second siège chez Red Bull, avec une monoplace qui serait différente de celle de Verstappen. Les performances de Gasly et d'Albon en 2019 et 2020 avaient alimenté ces rumeurs, qui ont encore été évoquées ces deux dernières saisons à propos de Sergio Perez. Le Mexicain avait annoncé plus tôt dans la saison que les améliorations apportées par Red Bull avaient rendu sa monoplace plus difficile à piloter et moins performante. Des propos démentis par Isack Hadjar, le Français ayant pris beaucoup de plaisir au volant, avec 125 tours au compteur.
« Honnêtement, j'ai trouvé la voiture incroyable à piloter. Je me suis senti à l'aise tout de suite avec la voiture, » a déclaré le pilote Campos au micro de Sky F1. « Parce que, vous savez, je suis encore nouveau dans cet environnement, et chaque fois que je monte dans une F1, c'est vraiment spécial. » Le Français a également tenu à évoquer les différences avec une voiture de Formule 2 et remercie Red Bull de lui avoir offert la chance de piloter la RB19 du quadruple champion du monde.
« Ces voitures sont un peu absurdes à haute vitesse, presque irréelles, et même si je suis encore en phase d'apprentissage, j'ai senti qu'il y avait quelques points à améliorer dans les virages lents. Mais je me suis vraiment senti à l'aise, surtout sur les longs relais. Je dirais que c'était un véritable privilège de me retrouver dans son siège, celui du champion du monde, et j'espère pouvoir refaire cela bientôt. » Un moyen pour le pilote junior de l'équipe de Milton Keynes de se familiariser avec une Formule 1, dans l'espoir d'y accéder bientôt.
Le pilote de l'académie Red Bull est également revenu sur sa saison de Formule 2. Il n'a pas caché sa déception après la perte du titre en raison d'un problème lors de la dernière course de la saison. Finalement deuxième du championnat, à 22,5 points du vainqueur Gabriel Bortoleto, le Français a surtout évoqué les difficultés à rouler en F1 et en F2 durant le même week-end de course. « Honnêtement, hier était vraiment éprouvant, devoir passer de la F2 à la F1 puis de retour à la F2. Et le plus difficile a été de se réhabituer à la voiture de F2. »
« Hier, j'ai fait, pour être honnête, beaucoup de tours en F1. J'étais vraiment à l'aise avec la voiture à la fin. Et devoir revenir dans la F2, c'était trop différent. En F2, vous avez deux tours rapides pour vous familiariser, puis il faut tout donner sur le premier tour lancé du deuxième relais. Je pense que ce n'était pas suffisant pour moi. J'ai donné le meilleur de moi-même, à un dixième de la pole, donc c'était un bel effort, mais pas assez. »
Malgré la perte du titre en Formule 2, le pilote français pourrait tout de même rejoindre son rival brésilien en Formule 1 dès l'année prochaine. Liam Lawson devrait en effet être annoncé dans les prochains jours chez Red Bull à la place de Sergio Perez. Un choix qui libère une place chez Racing Bulls. Si l'équipe de Faenza n'a pas encore pris de décision, Hadjar semble le candidat privilégié. Une décision qui permettrait d'avoir trois Français sur la grille de départ, une première depuis 2020.